«La condamnation à quatre ans d'emprisonnement est une attaque frontale contre la raison, la justice et les droits fondamentaux d'Oyub Titiev. Le fait que le tribunal l'ait déclaré coupable, bien que tous les éléments de preuve indiquent le contraire, montre à quel point le système juridique russe est désolant. Une fois de plus, le pouvoir judiciaire a été utilisé comme un instrument pour réduire au silence un défenseur des droits humains, l'un des derniers en Tchétchénie», a déclaré Marie Struthers, directrice du programme Europe orientale et Asie centrale d'Amnesty International.
«Une fois de plus, le pouvoir judiciaire a été utilisé comme un instrument pour réduire au silence un défenseur des droits humains, l'un des derniers en Tchétchénie.»Marie Struthers, directrice du programme Europe orientale et Asie centrale d'Amnesty International
«Lorsque ce simulacre de procès a commencé, les défenseurs des droits humains ont demandé aux autorités russes de transférer les poursuites hors de Tchétchénie, soulignant que le tribunal serait sous la pression des autorités régionales et incapable de juger Oyub équitablement et de rendre une décision indépendante. En ne le faisant pas, les autorités fédérales russes se sont avérées complices de ce simulacre de justice.»
Amnesty International demande aux autorités russes de libérer Oyub Titiev sans condition. Il est prisonnier d'opinion et n'a été condamné que pour son travail en faveur des droits humains.
Informations supplémentaires
Le 11 mars 2019, Oyub Titiev a fait sa déclaration finale au tribunal. Vous trouverez ici la traduction en anglais.