La position de l’organisation de défense des droits humains vis-à-vis de cette initiative n’a pas changé depuis septembre dernier. L’initiative menace nos droits humains fondamentaux et ouvre la porte aux discriminations des minorités.
L’initiative menace la sûreté du droit puisque, par un vote majoritaire, les règles de protection actuelles pourraient être modifiées ou abrogées à tout moment. Cela pourrait s’appliquer, par exemple, à la liberté d’expression et de réunion.
«En faisant passer le droit national avant les centaines de conventions, de traités et d’accords pour lesquels notre pays s’est engagé depuis plus d’un siècle, l'initiative contraindra la Suisse à ne s’engager sur le plan international que sous réserve d’un retrait possible en tout temps. Elle perdra ainsi toute fiabilité dans ses négociations avec les autres Etats.»
Voir notre prise de position complète du 12 août dernier.
Communiqué de presse publié le 25 octobre 2014, Berne.
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