«Cette initiative représente une nouvelle attaque grave contre les bases de notre démocratie et de l’Etat de droit. Les initiants partent du principe que la majorité a toujours raison et peut tout décider. Ils oublient que notre système démocratique ne fonctionne correctement que parce qu’il protège également les droits des minorités et qu’il leur accorde un droit de participation», a commenté Alain Bovard, juriste à la Section suisse d’Amnesty International.

Initiative de l’UDC «Le droit suisse au lieu des juges étrangers» Une attaque frontale contre les droits fondamentaux
Communiqué de presse publié le 10 mars 2015, Berne - Genève. Contact du service de presse
Par son initiative, l’UDC construit une opposition dangereuse entre démocratie et droits humains, met en garde Amnesty International. Sans respect des droits humains garantis par le droit international il ne saurait y avoir de réelle démocratie. La Section suisse d’Amnesty International a mené campagne sur ce thème toute l’année dernière. Elle va continuer son action cette année encore.