2010
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Visite en Suisse du délégué américain à la fermeture de Guantánamo Amnesty International demande au Conseil fédéral de prendre enfin une décision
Amnesty International attend de la première visite officielle en Suisse ce vendredi du délégué de l'administration Obama Daniel Fried qu'elle débouche rapidement sur l'accueil en Suisse de détenus de Guantánamo. L'organisation des droits humains exige que la Suisse fasse enfin un pas en avant. 229 hommes sont toujours détenus dans le camp de prisonniers. Une cinquantaine d'entre eux pourraient être libérés mais ne peuvent retourner dans leur pays d'origine où ils risquent la torture et la prison. -
Quatre Ouïghours de Guantanamo ont été transférés aux Bermudes Pas de solution sans le consentement des détenus
Le transfert de quatre Ouïghours sur l’île des Bermudes, dans l’Océan Atlantique, laisse bien des questions en suspens et n’exonère pas les autorités américaines d’accueillir des ex-détenus sur leur propre sol. L’Ouïghour qui a déposé une demande d’asile en Suisse se trouve toujours dans le camp de détention de Guantánamo. La Section suisse d’Amnesty International demande au Conseil fédéral d’examiner rapidement la possibilité d’une admission humanitaire de cet Ouïghour, de façon à permettre à cet homme une vie en Suisse dans la sécurité et la dignité. Cela permettrait d’éviter qu’il soit expulsé contre sa volonté dans un pays isolé où il n’a aucune perspective. -
Des roses en souvenir du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989 Des parlementaires suisses exigent que justice soit faite
En portant une rose blanche à la boutonnière ce matin durant la session, près de 80 parlementaires de toutes les fractions ont rappelé la fin sanglante du mouvement démocratique en Chine il y a vingt ans. Durant la nuit du 3 au 4 juin 1989, les autorités chinoises ont donné l’ordre de tirer sur les milliers d’étudiants qui manifestaient pacifiquement sur la place Tiananmen. Les parlementaires suisses, dont notamment Liliane Maury- Pasquier, Didier Burkhalter, Chiara Simoneschi-Cortesi, Brigitta Gadient et Daniel Brélaz, ont montré leur solidarité avec les proches des victimes qui ont l’impossibilité de manifester publiquement. Une carte d’Amnesty International adressée à l’ambassade chinoise dénonce le fait qu’il n’y a pas eu d’enquête sur ces événements et que les défenseurs des droits humains qui réclament une enquête aient été ces derniers jours arrêtés, menacés ou victimes d’intimidations. -
Rapport annuel 2009 d’Amnesty International La crise économique est une bombe à retardement pour les droits humains – en Suisse aussi
Le monde est assis sur une bombe à retardement. Car la crise économique est également une crise des droits humains. Le rapport annuel 2009 d’Amnesty International, publié aujourd’hui, montre que la pauvreté croissante va de pair avec les conflits armés, l’augmentation de la violence et de la répression, la xénophobie et le racisme. En réponse à ces défis, Amnesty International lance une campagne mondiale intitulée «Exigeons la dignité». La campagne renforce l’engagement de l’organisation dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels et représente une étape importante dans l’histoire d’Amnesty International. Dans le chapitre sur la Suisse, Amnesty International fait part de sa préoccupation sur les restrictions toujours plus fortes des droits des migrants et des requérants d’asile. -
Révision de la Loi sur l’asile : une nécessité ?
Une année seulement s’est écoulée depuis qu’une loi visant à réduire les «abus de l’asile» et à freiner le flux migratoire est entrée en vigueur. Qualifiée d’inhumaine, la nouvelle loi sur l’asile, l’une des plus restrictives d’Europe, entre encore une fois en révision. Mais quelle nécessité ou quelle urgence à un nouveau durcissement ?
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