Examen Périodique Universel de la Suisse La coalition des ONG revendique des améliorations visibles

Genêve, le 29 octobre 2012
Manon Schick, directrice de la Section suisse d’Amnesty International, a remis aujourd’hui au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) les recommandations d’une coalition de 46 ONG relatives au deuxième examen périodique universel (EPU) de la Suisse.

«La Suisse est loin d’être une mauvais élève en matière de droits humains», a déclaré Manon Schick, «mais contrairement à ce que beaucoup croient, la situation n’est pas parfaite et de nombreux progrès doivent encore être faits».

À cette occasion, Manon Schick a insisté sur quatre recommandations formulées par la coalition d’ONG :

  • Le Centre suisse de compétence pour les droits humains a certes été créé depuis le dernier examen périodique universel, mais il ne correspond pas aux Principes de Paris. Les ONG invitent les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce centre soit transformé en institution digne de ce nom.
  • Le Parlement suisse doit poursuivre ses efforts pour aboutir à une solution convaincante qui garantisse la compatibilité des initiatives populaires avec les droits humains.
  • Une loi générale contre les discriminations fait toujours cruellement défaut en Suisse.
  • La Suisse doit reconnaître la justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels.

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