«La Suisse est loin d’être une mauvais élève en matière de droits humains», a déclaré Manon Schick, «mais contrairement à ce que beaucoup croient, la situation n’est pas parfaite et de nombreux progrès doivent encore être faits».
À cette occasion, Manon Schick a insisté sur quatre recommandations formulées par la coalition d’ONG :
- Le Centre suisse de compétence pour les droits humains a certes été créé depuis le dernier examen périodique universel, mais il ne correspond pas aux Principes de Paris. Les ONG invitent les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce centre soit transformé en institution digne de ce nom.
- Le Parlement suisse doit poursuivre ses efforts pour aboutir à une solution convaincante qui garantisse la compatibilité des initiatives populaires avec les droits humains.
- Une loi générale contre les discriminations fait toujours cruellement défaut en Suisse.
- La Suisse doit reconnaître la justiciabilité des droits économiques, sociaux et culturels.