Amnesty International salue cette décision de la justice genevoise qui marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’impunité. Sperisen a fui le Guatemala pour éviter d’y être jugé. Il a fait un mauvais calcul puisque la justice genevoise appliquant sa compétence universelle l’a jugé et condamné à l’issue d’un procès équitable.
«Ce jugement démontre que désormais les auteurs de graves violations des droits humains ne sont plus à l’abri d’un jugement, même lorsqu’ils s’enfuient à l’étranger. Le procès genevois est à ce titre symbolique », a déclaré Alain Bovard, juriste à la Section suisse d’Amnesty International. «Sperisen a joué la carte de la fuite, il a finalement perdu sa partie de poker contre la justice. Il est important de noter que cette dernière a respecté les règles du jeu, à savoir les normes internationales en matière de procès équitable».
Communiqué de presse publié le 13 mai 2015, Berne - Genève.
Contact du service de presse