2021
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La situation en France : témoignages Punis sans procès
Une partie des mesures prévues par la loi de police pour lutter contre le terrorisme (MPT) ont déjà été appliquées en France. La prolongation des pouvoirs exceptionnels, bien au-delà de la période d’incertitude qui a suivi les attentats de Paris, a amplement contribué à la mise en place de ces sanctions qui ont des répercussions terribles pour les personnes qui en sont victimes. Voici quatre témoignages. -
Journée internationale des femmes Un groupe de victimes demande une redéfinition du viol dans le droit pénal
Dix femmes de Suisse alémanique et de Suisse romande ayant subi des violences sexuelles ont fondé un groupe de victimes à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Leur objectif est de faire entendre la voix des victimes de violences sexuelles dans le cadre de l’actuelle révision du droit pénal en matière sexuelle. -
Suisse «Mettons fin aux discriminations à l’encontre des musulman·e s !»
Cyrielle Huguenot, responsable droits des femmes à Amnesty International Suisse, commente le oui serré à l’initiative pour l’interdiction de se dissimuler le visage: -
Loi sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT) Notions vagues aux conséquences dangereuses
La nouvelle loi sur les mesures policières autorise l’Office fédéral de la police (fedpol) à prendre des mesures de contrainte contre des personnes, y compris des enfants, sur la base de la simple supposition selon laquelle elles pourraient constituer une menace à l'avenir. Fedpol peut ordonner de sa propre initiative des mesures comme le bracelet électronique ou l’interdiction de voyager, sans qu’il ait de soupçon que la personne concernée s'apprête à commettre un délit et sans procédure judiciaire. Les termes vagues contenus dans la loi et la marge de manœuvre accordée à fedpol mettent en danger les droits humains en Suisse. -
Opinion Tolérer la burqa: c’est protéger les libertés de chacun·e
Dans le Valais de mon enfance, il n’était pas rare de croiser des bonnes sœurs. Elles étaient reconnaissables à leur robe bleu-gris ceinturée d’une corde et… à leur voile. Elles m’inspiraient une sorte de respect mêlé de crainte: la sensation désagréable qu’elles étaient capables de détecter mes comportements et d’en juger par l’autorité que leur conférait leur statut religieux. Puis, en grandissant, je me suis mise à les considérer avec une incompréhension teintée de pitié. Comment pouvaient-elles vouer leur existence à Dieu et se priver de tous les plaisirs que promettaient les liens de séduction, amoureux et charnels?
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