« Si Vladimir Poutine met un pied en Suisse, il doit immédiatement être arrêté et remis à la Cour pénale internationale », a déclaré Lisa Salza, responsable pays pour la Russie et l'Ukraine à Amnesty International Suisse.
« Les déclarations de la conseillère fédérale Viola Amherd et du conseiller fédéral Ignazio Cassis selon lesquelles il serait possible et envisageable d'accueillir Vladimir Poutine en Suisse pour de nouveaux pourparlers de paix sur l’Ukraine sont en contradiction flagrante avec les obligations de la Suisse en tant qu'État partie au Statut de Rome. »
« Le Conseil fédéral enverrait un signal désastreux à tous les criminels de guerre recherchés par mandat d'arrêt et créerait un dangereux précédent s'il laissait entrevoir la possibilité de ne pas exécuter les mandats d'arrêt de la CPI sur le sol suisse. »
« La paix ne doit pas être achetée au prix de l'impunité, car le droit des victimes de la guerre à la vérité, à la justice et à la réparation est indispensable à une paix juste et durable. »