Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies examinera la Suisse en Novembre  ©ONU
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies examinera la Suisse en Novembre ©ONU

Nations Unies Examen Périodique Universel de la Suisse: Bientôt le 3ème cyle

4 mai 2017
L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies par lequel tous les États membres des Nations unies sont interrogés sur la manière dont ils respectent les droits humains. Tous les quatre ans et demi les États sous examen doivent répondre aux questions de leurs pairs, qui formulent également des recommandations pour une meilleure mise en oeuvre de leurs engagements au niveau international.

Les deux premiers EPU de la Suisse ont eu lieu en 2008 et 2012, elle subira son troisième examen en novembre prochain. D’ici là les organisations de la société civile ont la possibilité de présenter leurs « contributions », c'est-à-dire leur vision de la situation des droits humains en Suisse. Ces prises de positions sont compilées par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme qui les met ensuite à disposition des autres États, au même titre que le rapport étatique ou les observations des organes de surveillance des traités ou des procédures spéciales des Nations unies.  Les organisations de la société civile formulent des recommandations sur les problèmes qui les préoccupent. Les États membres du Conseil des droits de l’homme peuvent s’en inspirer pour leurs propres analyses et recommandations.                                                                             

Le Secrétariat International d’Amnesty International, en collaboration avec la Section suisse, a produit sa contribution dans laquelle elle formule 17 recommandations à l’attention de la Confédération et des cantons, en particulier dans le domaine de l’asile, des discriminations et de la violence domestique.

Amnesty invite également la Suisse à créer une institution nationale des Droits humains compatible avec les Principes de Paris et à introduire une disposition interdisant la torture dans le Code pénal.

Une plateforme de plus de 60 ONG suisses travaillant dans les domaines les plus variés des droits humains a également préparé ses recommandations. La Section suisse d’Amnesty a largement contribué à la rédaction de ce document.

Pour télécharger la prise de position complète d’Amnesty International (en anglais ou en français) et pour télécharger la prise de position de la plateforme des ONG (en français ou en anglais)