Lettre contre l'oubli: Ilkhom Ismanov Détenu illégalement et torturé

La police a arrêté Ilkhom Ismanov le 3 novembre 2010 à Khoudjand, au Tadjikistan. Son épouse a pu le voir brièvement le 6 novembre et raconte qu'il avait des coupures au cou et que ses mains portaient des marques évoquant les suites de décharges électriques. Il n'a été présenté à un juge que neuf jours après son arrestation, en violation du Code de procédure pénale du Tadjikistan. C'est à l'occasion de cette audience que son avocate l'aurait vu pour la première fois.

En décembre 2010, le Bureau du procureur de la région de Soghd a informé l'épouse d'Ilkhom Ismanov que ses investigations ne confirmaient pas les allégations selon lesquelles il aurait été torturé, détenu illégalement et privé de tout contact avec un avocat.  Amnesty International craint que l'enquête n'ait été menée de façon insatisfaisante et inefficace, le Bureau du procureur n'ayant fourni aucune indication sur la manière dont il est parvenu à ces conclusions.  À la connaissance de son épouse, aucune entrevue n'a eu lieu avec Ilkhom Ismanov, son avocate ou des témoins.

Par ailleurs, Amnesty International craint qu'Ilkhom Ismanov n'ait guère eu la possibilité d’être examiné par un médecin et de recevoir des soins médicaux pendant sa détention.


Cette action est à présent terminée.

Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de mai 2011.
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