Le groupe, principalement composé de femmes dont des proches ont disparu, a été dispersé de force le 25 août 2018** par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau. Depuis lors, le groupe n’a plus été autorisé à organiser ses veillées dans le lieu habituel, en dépit du fait que ces rassemblements et les discours tenus pendant ceux-ci étaient de complètement pacifiques.
Le 25 février a marqué les six mois de la violente dispersion à Istanbuldu rassemblement des «Mères du samedi» qui sont depuis empêchées de tenir leurs veillées pacifiques hebdomadaires.
En 2011, le président Recep Tayyip Erdoğan, alors Premier ministre, avait rencontré certains proches des disparus et avait promis que son gouvernement commencerait à travailler sur les disparitions. Aujourd’hui, les «Mères du samedi» veulent à nouveau le rencontrer pour lui demander de tenir sa promesse et trouver une solution à l’impasse qu’engendre l’interdiction du mouvement.
Action lettre terminée