Le groupe armé baptisé «République populaire de Donetsk» a adopté un «Code pénal» le 17 août 2014, qui prévoit la «peine de mort». © Vasily Fedosenko / Reuters
Le groupe armé baptisé «République populaire de Donetsk» a adopté un «Code pénal» le 17 août 2014, qui prévoit la «peine de mort». © Vasily Fedosenko / Reuters

Ukraine Les séparatistes menacent de procéder à un grand nombre d’«exécutions»

22 août 2014
Le groupe armé baptisé «République populaire de Donetsk» ne doit pas procéder à des «exécutions», et ne doit pas appliquer la menace qu’il aurait faite de tuer les prisonniers condamnés à la détention à perpétuité, a déclaré Amnesty International vendredi 22 août 2014.

Le 22 août 2014, le Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine a annoncé que les combattants du groupe avaient pris le contrôle d’un établissement pénitentiaire à Donetsk et menacé de tuer tous les prisonniers condamnés à la perpétuité, contraignant les autres à rejoindre leurs rangs.

Violation des conventions de Genève

«Tuer des prisonniers est strictement interdit aux termes des Conventions de Genève, auxquels tous les belligérants doivent adhérer en période de conflit, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

«Si elle est confirmée, cette menace montrera à quel point la situation anarchique échappe à tout contrôle dans l’est de l’Ukraine.»

Un code pénal qui prévoit la «peine de mort»

La République populaire de Donetsk a adopté ce qu’elle appelle un Code pénal le 17 août 2014; il prévoit la «peine de mort» pour divers crimes, dont la trahison, le pillage et l’espionnage.