Ahmad Abbas Ahmad Muhammad, un pharmacien égyptien, figure parmi les nombreux étrangers arrêtés à Riyadh, en Arabie saoudite, après un attentat suicide qui avait fait 35 morts le 12 mai 2003. Il était arrivé dans ce pays deux mois plus tôt pour occuper un emploi dans un centre de santé.
Il a été détenu au secret à Riyadh pendant environ trois ans avant d’être autorisé à contacter sa famille par téléphone. Jusque-là, ses proches ignoraient ce qu’il était advenu de lui. Ils ont appris par la suite qu’il avait subi après son arrestation des interrogatoires relatifs aux attentats, à des groupes religieux et à Al Qaïda mais n’avait été inculpé d’aucune infraction. L’avocat de sa famille n’a eu aucun contact avec lui mais sait qu’il a été transféré récemment d’une prison de la ville d’Abha à celle d’Al Hair, à Riyadh.
L’avocat d’Ahmad Muhammad a formé un recours en son nom devant le tribunal administratif du Caire. Il souhaite que cette juridiction rende une décision contraignant le gouvernement égyptien à défendre activement cet homme et à faire respecter ses droits fondamentaux. Le tribunal devait initialement statuer sur cette requête le 28 septembre 2009 mais sa décision a été reportée à maintes reprises.
Revendications de l'action terminée
Votre Majesté,
Ahmad Abbas Ahmad Muhammad, un pharmacien égyptien, figure parmi les nombreux étrangers arrêtés à Riyadh, en Arabie saoudite, après un attentat suicide qui avait fait 35 morts le 12 mai 2003. Il était arrivé dans ce pays deux mois plus tôt pour occuper un emploi dans un centre de santé.
Il a été détenu au secret à Riyadh pendant environ trois ans avant d’être autorisé à contacter sa famille par téléphone. Jusque-là, ses proches ignoraient ce qu’il était advenu de lui. Ils ont appris par la suite qu’il avait subi après son arrestation des interrogatoires relatifs aux attentats, à des groupes religieux et à Al Qaïda mais n’avait été inculpé d’aucune infraction. L’avocat de sa famille n’a eu aucun contact avec lui mais sait qu’il a été transféré récemment d’une prison de la ville d’Abha à celle d’Al Hair, à Riyadh.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et vous demande, Votre Majesté, qu’Ahmad Abbas Ahmad Muhammad soit libéré sans délai, ou bien qu’il soit jugé ou qu’on lui accorde la possibilité de contester la légalité de sa détention devant un tribunal. Je vous demande de veiller à ce que cet homme soit protégé contre toute forme de torture ou de mauvais traitements et puisse, rapidement et régulièrement, consulter son avocat, entrer en contact avec ses proches et bénéficier de soins médicaux.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Votre Majesté, en l’expression de ma haute considération.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de mai 2010.
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