Siti Zainab Binti Duhri Rupa
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Siti Zainab Binti Duhri Rupa, une Indonésienne mère de deux enfants, est incarcérée à la prison de Médine depuis 1999. Condamnée à mort, elle souffrirait de troubles psychiques.
En novembre 1999, elle a reconnu avoir poignardé sa patronne, selon des sources indonésiennes. Lors de son interrogatoire, au cours duquel elle n’a pas pu contacter le consulat, elle a affirmé l'avoir tuée à cause de «mauvais traitements». Elle n’a été assistée d’un avocat à aucun moment de la procédure. La police soupçonnait qu'elle souffrait de troubles mentaux lorsqu’elle l’a interrogée.
Dans deux lettres envoyées avant son arrestation, Siti Zainab Binti Duhri Rupa écrivait que sa patronne et son fils s’étaient livrés à des actes cruels à son égard.
Amnesty International milite depuis 1999 pour que sa peine soit commuée et attire l’attention des autorités saoudiennes sur la résolution 2004/67 de la Commission des droits de l’homme des Nations unies, qui demande de «ne pas prononcer la peine de mort dans le cas de personnes atteintes d’une quelconque forme de maladie mentale, ni d’exécuter un condamné atteint de maladie mentale».
Proposition de lettre et revendications
Sire,
Siti Zainab Binti Duhri Rupa, une Indonésienne mère de deux enfants, est incarcérée à la prison de Médine depuis 1999. Condamnée à mort, elle souffrirait de troubles psychiques.
En novembre 1999, elle a reconnu avoir poignardé sa patronne, selon des sources indonésiennes. Lors de son interrogatoire, au cours duquel elle n’a pas pu contacter le consulat, elle a affirmé l'avoir tuée à cause de « mauvais traitements ». Elle n’a été assistée d’un avocat à aucun moment de la procédure. La police soupçonnait qu'elle souffrait de troubles mentaux lorsqu’elle l’a interrogée.
Dans deux lettres envoyées avant son arrestation, Siti Zainab Binti Duhri Rupa écrivait que sa patronne et son fils s’étaient livrés à des actes cruels à son égard.
Amnesty International milite depuis 1999 pour que sa peine soit commuée et attire l’attention des autorités saoudiennes sur la résolution 2004/67 de la Commission des droits de l’homme des Nations unies, qui demande de « ne pas prononcer la peine de mort dans le cas de personnes atteintes d’une quelconque forme de maladie mentale, ni d’exécuter un condamné atteint de maladie mentale ».
Je fais part de mon inquiétude quant à la santé mentale de Siti Zainab Binti Duhri Rupa et je demande que sa peine de mort soit commuée. Je vous exhorte, Votre Majesté, à faire en sorte qu’elle puisse immédiatement se faire assister d’un avocat pour former un recours en grâce et qu’elle bénéficie également des services consulaires, de l’intervention d’un·e interprète compétent·e et de l’aide médicale nécessaire.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Votre Majesté, à l’expression de ma haute considération.
Lettres courtoises (en arabe, anglais ou français) à:
His Majesty King Abdullah bin Abdul Aziz Al Saud
The Custodian of the two Holy Mosque
Office of His Majesty the King
Royal Court
Riyadh
Arabie saoudite
Fax (par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur) : +966 1403 3125
Copie à:
Ambassade du Royaume d'Arabie Saoudite
Kramburgstrasse 12
3006 Berne
Fax: 031 351 45 81
E-mail: chemb@mofa.gov.sa
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli d'octobre 2012. | Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.