2015
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Arabie saoudite – Action lettre terminée / Good News Fahd Ezzi Mohammed Ramadhan libéré
Le 1er juin 2025, Fahd Ezzi Mohammed Ramadhan, ressortissant yéménite néerlandais, a été libéré de prison en Arabie saoudite après plus de 18 mois de détention arbitraire. Fahd Ezzi Mohammed Ramadhan a été arrêté le 20 novembre 2023. Il n'a jamais été formellement inculpé, mais a déclaré aux responsables de l'ambassade des Pays-Bas à Riyad qu'il pensait que sa détention était motivée par sa sympathie en ligne pour un critique de la famille royale saoudienne. Les enquêteurs lui avaient également demandé de signer un document listant quatre de ses tweets. -
Arabie saoudite – Action lettre Condamnation d’un ressortissant britannique à huit ans de prison
Le 12 mai 2025, le Tribunal pénal spécial, instance antiterroriste saoudienne, a condamné Ahmed al Doush, ressortissant britannique, à 10 ans de prison. Le 23 juin 2025, sa peine a été ramenée à huit ans en appel. Les autorités saoudiennes ont arrêté Ahmed al Doush, un analyste d’affaires sénior de la Bank of America, le 31 août 2024, à l’aéroport international King Khalid de Riyadh. Il allait rentrer au Royaume-Uni, où il réside, après s’être rendu en Arabie saoudite avec son épouse et ses enfants. Lors des interrogatoires poussés auxquels il a été soumis, certaines des questions concernaient des publications sur les réseaux sociaux et son association présumée avec un opposant saoudien en exil, avec qui il n’a aucun lien, si ce n’est qu’il connaît son fils. Ses droits à un procès équitable ont été bafoués à de nombreuses reprises. -
Arabie saoudite – Action lettre Empêcher l’exécution d'un pêcheur égyptien
Essam Ahmed, un pêcheur égyptien, risque d’être exécuté sous peu en Arabie saoudite. Les autorités saoudiennes l’ont arrêté en décembre 2021 dans la mer entre l’Arabie saoudite et l’Égypte. Essam Ahmed a affirmé qu’il avait été contraint à transporter de la drogue sous la menace d’une arme. En novembre 2022, la cour pénale de Tabuk l’a condamné à mort pour des infractions liées aux stupéfiants, à l’issue d’un procès manifestement inique. Essam Ahmed a déclaré avoir été torturé juste après son arrestation et avoir «avoué» être un trafiquant de drogue sous la torture. Il n’a pas bénéficié des services d’un avocat lors de son arrestation et pendant toute la période d’enquête. Sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort doivent être immédiatement annulées et il doit être rejugé dans le cadre d’un procès équitable, sans recours à la peine de mort. -
Arabie saoudite Nouvelle vague d’exécutions de ressortissants étrangers pour des infractions liées aux stupéfiants
Amnesty International publie un nouveau rapport alarmant sur l’augmentation des exécutions en Arabie saoudite, en particulier pour des infractions liées aux stupéfiants, qui touchent de manière disproportionnée les ressortissants étrangers. L’organisation dénonce une violation flagrante du droit international et un mépris glaçant pour la vie humaine. -
Arabie saoudite → Action lettre Mabahel al-Otaibi, militante des droits des femmes, attend une révision de sa peine
Manahel al Otaibi, influenceuse, professeure de fitness et militante des droits des femmes, doit comparaître devant le Tribunal pénal spécial en Arabie saoudite. Sa prochaine audience est normalement fixée au 25 juin. Mabahel al Otaibi est incarcérée depuis le 16 novembre 2022. Le 9 janvier 2024, le Tribunal pénal spécial l’a condamnée à 11 années d’emprisonnement pour des «infractions liées au terrorisme» à l’issue d’un procès tenu en secret. Elle a tout d’abord été inculpée d’infractions à la Loi relative à la lutte contre la cybercriminalité, puis d’autres chefs d’accusation en vertu de la loi relative à la lutte contre le terrorisme, en raison de ses tweets en faveur des droits des femmes et pour avoir publié sur Snapchat des photos d’elle sans abaya (une tunique traditionnelle à manches longues et à la coupe ample) dans un centre commercial. Les autorités saoudiennes l’ont soumise à des actes de torture et à des mauvais traitements, ainsi qu’à une disparition forcée. -
Dossier: L'Amérique qui résiste «Le système multilatéral est résilient»
En cinq mois, la nouvelle administration américaine a multiplié les actions d’éclat, y compris sur la scène internationale, ébranlant les fondements des droits humains et les instances qui les font vivre. Entretien avec Jürg Lauber, ambassadeur et actuel président du Conseil des droits de l’homme. -
Arabie saoudite Les employées domestiques migrantes victimes de racisme et d'exploitation
En Arabie saoudite, les employées domestiques kenyanes subissent des conditions de travail abusives et discriminatoires, souvent assimilées au travail forcé et à la traite des êtres humains, selon un nouveau rapport d'Amnesty International. Ce rapport souligne que ces femmes sont victimes d'exploitation extrême et de racisme, et restent exclues des protections du droit du travail et des réformes en vigueur en Arabie saoudite. -
Arabie saoudite – Action lettre Un dignitaire religieux emprisonné à tort victime de torture
Le dignitaire religieux emprisonné Sheikh Salman Alodah (aussi: Salman al-Odah) est détenu à l’isolement depuis sept ans, soit toute la durée de sa détention, ce qui s’apparente à de la torture et à d’autres formes de mauvais traitements en vertu du droit international. Son état de santé se détériore et il a perdu la moitié de son audition et de sa vision. Salman Alodah a été arrêté sans mandat le 7 septembre 2017, quelques heures après avoir posté un tweet priant pour l’«harmonie des cœurs» lors d’un bras de fer diplomatique entre l’Arabie saoudite et le Qatar. À l’issue d’un procès qui s’est déroulé en secret devant le Tribunal pénal spécial en 2018, il a été inculpé de 37 chefs d’accusation, notamment d’avoir soutenu les manifestations du Printemps arabe et appelé à la libération de prisonniers en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. Le ministère public a requis la peine de mort à son encontre. Salman Alodah est injustement incarcéré et les autorités saoudiennes doivent le libérer immédiatement et sans condition. -
Arabie saoudite – Action lettre terminée / Good News Asaad bin Nasser al Ghamdi a été libéré de prison
Le 13 février 2025, Asaad bin Nasser al Ghamdi, enseignant de 47 ans, a été libéré de prison après plus de deux ans d’incarcération, à l’issue d’un procès inique devant le Tribunal pénal spécial d’Arabie saoudite. Arrêté le 20 novembre 2022, Asaad bin Nasser Al Ghamdi avait été condamné initialement à une peine de 20 ans de prison le 29 mai 2024, réduite par la suite à 15 ans, uniquement pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages critiquant le programme du gouvernement Vision 2030 et exprimé ses condoléances pour la mort en prison d’un éminent défenseur des droits humains. -
Peine de mort en 2024 Un nombre record d'exécutions depuis 2015
Le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau depuis 2015, avec plus de 1 500 personnes exécutées par les autorités de 15 pays en 2024, constate Amnesty International à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde. -
Peine de mort en 2024 Principaux faits et chiffres
L'essentiel sur l'usage de la peine capitale dans le monde, et par région. -
Turquie – Action lettre / Délai expiré Un réfugié syrien risque l’extradition vers l’Arabie saoudite
Le 27 décembre 2024, les autorités turques ont arrêté Mohamad Alkayali, un réfugié syrien, sur la base d’une notice rouge diffusée par INTERPOL en 2016 à la demande de l’Arabie saoudite. Il est inculpé de «falsification de sceaux», une accusation portée contre lui trois ans après son départ d’Arabie saoudite, où il avait été harcelé pour avoir critiqué le traitement réservé par le gouvernement aux réfugié·e·s syriens. Mohamad Alkayali, qui n’est pas un ressortissant saoudien, a depuis lors contesté la notice rouge en avançant des arguments juridiques. L’extrader vers l’Arabie saoudite l’exposerait à un risque de détention arbitraire ou à d’autres violations graves des droits humains. Les autorités turques doivent immédiatement renoncer à son extradition et le libérer. -
Arabie saoudite – Action lettre Il faut lever l’interdiction de voyager imposée à Mohammed al Qahtani
Le 7 janvier 2025, le défenseur des droits humains et ancien prisonnier d’opinion Mohammed al Qahtani, a bénéficié d’une libération conditionnelle après avoir passé 12 ans derrière les barreaux en raison de son travail en faveur des droits humains. Mohammed al Qahtani avait fini de purger sa peine inique de 10 ans de prison en 2022, mais est resté incarcéré jusqu’au début de cette année. Il a été victime d’une disparition forcée pendant deux ans, d’octobre 2022 à novembre 2024. Mohammad al Qahtani est cofondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), autrefois l’une des rares organisations indépendantes de défense des droits humains en Arabie saoudite, aujourd’hui dissoute. Il purge actuellement une interdiction de voyager de 10 ans, imposée dans le cadre de sa condamnation, qui l’empêche de retrouver sa famille installée aux États-Unis. Les autorités saoudiennes doivent lever immédiatement l’interdiction de voyager qui vise Mohammed al Qahtani. -
Arabie saoudite – Action lettre / Délai expiré Il faut mettre fin à l’extradition d’une victime de torture vers l’Égypte
Arrêté le 13 novembre 2024 par les autorités saoudiennes, Ahmed Fathi Kamal Kamel, citoyen égyptien, risque de faire l’objet d’une expulsion forcée imminente depuis l’Arabie saoudite vers l’Égypte, où il risquerait d’être torturé, persécuté et de subir de graves violations des droits humains. S’il est extradé, Ahmed Fathi Kamal Kamel risque très probablement d’être torturé et persécuté par les autorités égyptiennes, du fait de ses opinions politiques. -
Coupe du monde 2034 L’attribution du tournoi à l'Arabie Saoudite met de nombreuses vies en danger
Réunie en congrès extraordinaire, la FIFA a confirmé aujourd’hui que l'Arabie saoudite sera bien le pays hôte de la Coupe du Monde 2034. En réaction, 21 organisations ont publié une déclaration soulignant les dangers de cette décision pour les droits humains. -
Arabie saoudite – Action lettre / Délai expiré Commutation d’une condamnation à mort pour des publications sur les réseaux sociaux
Le 24 septembre 2024, la chambre d’appel du Tribunal pénal spécial de l’Arabie saoudite a commué la peine de mort prononcée contre Mohammad bin Nasser al Ghamdi en raison de ses publications sur les réseaux sociaux et l’a condamné à 30 ans d’emprisonnement – une peine incroyablement sévère pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. -
Coupe du monde de football Les risques pour les droits humains passés sous silence
Biaisée, l’évaluation en matière de droits humains de la candidature de l’Arabie saoudite à la Coupe du monde de la FIFA 2034 réalisée par AS&H Clifford Chance – qui fait partie du partenariat mondial du cabinet d’avocat·e·x·s londonien Clifford Chance – fait courir à la firme internationale le risque d’être liée à des atteintes aux droits humains résultant du tournoi, ont déclaré 11 organisations le 28 octobre 2024. -
Arabie saoudite Des migrants employés par Carrefour travaillent dans des conditions indécentes
Des travailleurs migrants placés par des prestataires dans des établissements sous franchise du géant français de la grande distribution Carrefour en Arabie saoudite ont été trompés par des agent·e·x·s de recrutement, contraints de travailler un nombre d’heures excessif, privés de jours de repos et spoliés de leurs revenus. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Arabie saoudite Nombre d'exécutions record depuis le début de l'année
Au moins 198 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année 2024 en Arabie saoudite. Le royaume n'avait pas procédé à autant d'exécutions depuis 1990.
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