2015
-
Opinion Le retour en force de la peine de mort
L’année 2015 a été caractérisée par une envolée spectaculaire du nombre d’exécutions dans le monde. C’est ce que révélait Amnesty International la semaine dernière lors de la publication de son rapport annuel sur la peine de mort. Au moins 1634 personnes ont été exécutées l’an dernier, soit une hausse de plus de 50% par rapport à l’année précédente. Le nombre le plus élevé recensé depuis 25 ans ! Et ceci sans compter les milliers de personnes probablement exécutées en Chine, où les statistiques sur la peine capitale restent un secret d’État. -
Yémen Inonder la région d'armes met de l'huile sur le feu
C'est une journée chaude et sèche, en ce début du mois de juillet 2015. Salah Basrallah, paysan de la région de Saada, dans le nord du Yémen, se tient au milieu des ruines de neuf maisons qui composaient son petit village d'Eram. Il regarde la scène de désolation, en silence. Il a perdu 21 membres de sa famille, dont son épouse et ses six enfants, lors des quatre frappes aériennes consécutives qui ont touché son village. Non loin sont éparpillés les restes d'une bombe série MK-80, similaire à celles retrouvées sur plusieurs sites où la coalition a effectué des frappes – et dont on sait qu'elles sont notamment fournies à l'Arabie saoudite par les États-Unis. -
La peine de mort Hausse alarmante des exécutions
L’année 2015 a été caractérisée par une envolée spectaculaire du nombre d’exécutions dans le monde, le plus élevé de ces 25 dernières années. Dans son rapport sur le recours à la peine capitale dans le monde, Amnesty International a constaté que l’Arabie saoudite, l’Iran et le Pakistan étaient en grande partie responsables de cette envolée. -
Peine de mort Faits et chiffres 2015
Au cours de l’année 2015, au moins 1 634 personnes ont été exécutées dans 25 pays. Le nombre d’exécutions a donc nettement augmenté (de plus de 50 %) par rapport à 2014, puisqu’Amnesty International en avait recensé 1 061 dans 22 pays. Cela fait plus de 25 ans que le nombre d’exécutions n’a jamais été aussi élevé (depuis 1989). -
Yémen Les transfert d'armes font de nombreuses victimes civiles
Certains États - dont les États-Unis et le Royaume-Uni - doivent suspendre toutes les exportations d’armes destinées à être utilisées dans le cadre du conflit au Yémen, afin de cesser d’alimenter des violations graves ayant des conséquences dévastatrices sur les civils. -
Arabie saoudite: Action lettre terminée pour Ali al Nimr, Abdullah al Zaher et Dawood al Marhoon Mineurs condamnés à mort
Le 14 février 2012, Ali al Nimr, alors âgé de 17 ans seulement, a été arrêté en Arabie saoudite après avoir participé à une manifestation contre le gouvernement. Abdullah al Zaher et Dawood al Marhoon, qui avaient respectivement 16 et 17 ans, ont été arrêtés à leur tour peu après. Quatre ans plus tard, Ali, Abdullah et Dawood sont toujours en prison, où ils attendent leur exécution. -
Commerce des armes Il faut cesser de vendre à l’Arabie saoudite des armes qui tuent des civils au Yémen
La société civile exhorte les gouvernements devant assister à une nouvelle série de discussions sur la mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes (TCA), à Genève lundi 29 février 2016, à en finir avec l’hypocrisie et à cesser de vendre à l’Arabie saoudite des quantités d’armes se chiffrant à des milliards de dollars, qui serviront à attaquer des civils yéménites. -
Arabie Saoudite «Mon cœur est épuisé»: Le récit d’une mère sur le quartier des condamnés à mort en Arabie saoudite
Ali al Nimr n’avait que 17 ans lorsqu’il a été appréhendé le 14 février 2012, quelques mois après avoir participé à des rassemblements contre le gouvernement. Bien qu’il ait été mineur au moment de son arrestation, il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique, sur la base d’«aveux» arrachés sous la torture selon ses dires. Il attend désormais son exécution. Sa mère, Nassra al Ahmed, raconte ce qu’ils ont traversé jusqu’à présent. -
Suisse A nouveau des armes pour les conflits au Proche-Orient?
Le moratoire sur les exportations d’armes au Proche-Orient ne doit pas être levé, demande la Section suisse d’Amnesty International. -
Arabie saoudite: Action lettre terminée pour Waleed Abu al-Khair Avocat condamné à 15 ans de prison pour ses activités de défense des droits humains
Waleed Abu al-Khair est un éminent avocat qui a défendu de nombreuses victimes et militants des droits humains, notamment le blogueur Raif Badawi. Son engagement lui vaut de purger actuellement une peine de 15 ans de prison, assortie de 15 ans d’interdiction de quitter le territoire. -
Répression en Arabie Saoudite La soeur de Raif Badawi provisoirement arrêtée
L’arrestation provisoire de Samar Badawi, la soeur du blogger Raif Badawi, est le dernier exemple en date du mépris de l’Arabie saoudite pour ses obligations en matière de droits humains, et fournit une nouvelle preuve accablante de la détermination des autorités à sévir contre toutes les formes de dissidence non violente. -
Arabie saoudite Une année de répression sanglante depuis la flagellation de Raif Badawi
La situation des droits humains n'a cessé de se détériorer en Arabie saoudite ces douze derniers mois, depuis que le blogueur Raif Badawi a été flagellé en public pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression, a déclaré Amnesty International la veille du 9 janvier, date anniversaire de sa flagellation. -
Arabie Saoudite Frénésie d'exécutions dont celle d'un dignitaire chiite
Les autorités saoudiennes ont fait preuve d’un mépris total pour les droits humains et la vie en exécutant 47 personnes dont un dignitaire chiite, la seule journée du 2 janvier 2016. -
Yémen Le bombardement d'écoles met en péril l'avenir des enfants
Les forces de la coalition conduite par l’Arabie saoudite se sont livrées à plusieurs frappes aériennes qui ont visé des établissements scolaires, en violation du droit international humanitaire. Elles ont ainsi entravé l’accès à l’éducation de milliers d’enfants du Yémen. Les forces de la coalition sont armées par des États, dont les États-Unis et le Royaume-Uni. -
Arabie saoudite Exécution imminente pour cinquante condamnés à mort
La probabilité que plus de 50 personnes soient exécutées sous peu s’accroit, des médias nationaux proches des autorités saoudiennes ayant affirmé qu’ils seraient bientôt tous mis à mort le même jour, a déclaré Amnesty International. -
Arabie saoudite Plaidoyer urgent d'un père pour la libération de son fils condamné à mort
Ali Mohammed al-Nimr a été arrêté en 2012 alors qu'il n'avait que 17 ans. Il a été condamné à mort à l'issue d'un procès inique fondé sur des aveux forcés obtenus sous la torture. Son oncle, Sheikh Nimr Baqir al Nimr, religieux chiite critique à l’égard des autorités, a également été condamné à mort l'année dernière. Dans un texte rédigé pour Amnesty International, le père d'Ali se souvient de son jeune fils et de son frère, qui risquent tous deux d'être exécutés. -
Arabie saoudite Trois jeunes militants dans le couloir de la mort
Il est à craindre que l'exécution d’Ali Mohammed Baqir al Nimr et de deux autres jeunes militants chiites ne soit imminente, a déclaré Amnesty International après avoir appris qu’ils avaient été transférés en détention à l'isolement. Les trois militants avaient été arrêtés alors qu’ils étaient mineurs pour avoir participé à des rassemblements contre le gouvernement saoudien. -
Journée mondiale contre la peine de mort 2015 La peine de mort, un moyen pour enrayer le trafic de stupéfiants ?
La peine de mort continue à être utilisée comme un outil dans le cadre de la soi-disant «guerre contre la drogue», à l’heure où un nombre alarmant d’États du monde entier exécutent des personnes reconnues coupables d’infractions à la législation sur les stupéfiants, ce qui constitue une violation claire du droit international. -
Yémen 80% de la population a besoin d'aide humanitaire
Le conflit au Yémen a déjà tué plus de 2 000 civils, dont 400 enfants. 1,4 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays par les affrontements. 80 % de la population a besoin d’aide humanitaire, notamment de nourriture, d’eau, d’abris, de carburant et de services sanitaires. Retour sur la chronologie du conflit. -
Yémen L'ONU doit enquêter sur les crimes de guerre
L’ONU doit enquêter sur les violations du droit international humanitaire et sur les atteintes flagrantes aux droits humains commises au Yémen par toutes les parties. Six mois après le début des frappes aériennes menées par la coalition, la situation des civils est catastrophique.
Page 6 sur 10