En octobre 2014, le tribunal pénal spécial chargé des infractions à caractère terroriste a condamné les trois hommes à la peine capitale à l’issue de procès contraires aux règles d’équité les plus élémentaires. Le tribunal semble avoir fondé sa décision sur des «aveux» qui, selon Ali, Abdullah et Dawood, leur ont été extorqués sous la torture et d’autres mauvais traitements. Aucun d’entre eux n’a été autorisé à voir son avocat pendant sa détention provisoire. Qui plus est, Ali al Nimr n’a pas pu consulter son avocat après sa condamnation à mort et n’a donc pas été en mesure de faire appel.
Leurs peines ont été confirmées par une cour d’appel et la Cour suprême en 2015 sans qu’eux-mêmes, leurs familles ou leurs avocats en aient été informés. Toutes les voies de recours étant désormais épuisées, Ali, Abdullah et Dawood peuvent être exécutés à tout moment si leur peine est ratifiée par le roi.
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