2013
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Bahreïn Des mineurs soumis à la torture et aux violences
À Bahreïn, de nombreux mineurs sont placés en détention et soumis à des actes de torture et des mauvais traitements, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public le 16 décembre. Soupçonnés d’avoir pris part à des manifestations antigouvernementales, de nombreux adolescents, parfois âgés de seulement 13 ans, ont été placés en détention au cours des deux dernières années. Ils ont eu les yeux bandés, ont été frappés et torturés. D’autres ont été menacés de viol en vue de leur arracher des «aveux». -
Bahreïn Trente-et-un opposants privées de la nationalité bahreïnite
Le ministère de l’Intérieur de Bahreïn doit immédiatement annuler la décision, prise en 2012, de déchoir 31 membres de l’opposition de leur nationalité bahreïnite, a vivement réclamé Amnesty International. -
Bahreïn Militants chiites condamnés malgré des allégations de torture
Les allégations selon lesquelles les autorités bahreïnites auraient eu recours à des décharges électriques et à d'autres méthodes de torture pour arracher des «aveux» à cinquante militants chiites ne sont que l'un des éléments ayant rendu leur procès et leur condamnation iniques, a déclaré Amnesty International lundi 30 septembre 2013. -
Bahrein Un enseignant écroué pour avoir appelé à la grève
La Cour de cassation de Bahreïn a confirmé les condamnations de deux dirigeants de l'Association des enseignants de Bahreïn: cette parodie illustre une nouvelle fois le lourd tribut que paient les détracteurs du gouvernement à Bahreïn en raison de leurs opinions, a déclaré Amnesty International. -
Bahreïn Annulation de la visite des Nations unies
Bahreïn a annulé pour la deuxième fois la visite programmée du rapporteur spécial des Nations unies sur la torture. Ce royaume du Golfe ne prend manifestement pas au sérieux la mise en œuvre de réformes en matière de droits humains. -
Bahreïn Répression en amont du Grand Prix
Le gouvernement bahreïnite propose de punir toute personne déclarée coupable de crime de lèse-majesté d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq années d’emprisonnement. Un nouvel effort pour étouffer la dissidence avant que ce pays n’accueille le Grand Prix de Formule 1, du 19 au 21 avril 2013. -
Bahreïn Le prix à payer pour la liberté reste lourd
Deux ans après les manifestations de 2011, des prisonniers d’opinion se trouvent toujours derrière les barreaux et des militants continuent à être placés en détention simplement pour avoir exprimé leurs opinions, que ce soit par le biais des médias sociaux ou lors de défilés pacifiques, écrit Amnesty International dans une synthèse publiée jeudi 14 février.