Le 3 juillet 2017, Ebtisam al Saegh, une défenseuse des droits humains déjà menacée par les autorités, a tweeté un message dénonçant les mauvais traitements et les abus infligés aux femmes détenues au centre de détention de Madinat Isa. Peu après, les autorités l’ont arrêtée chez elle. On l’a inculpée pour avoir « publié de fausses nouvelles sur la situation au Bahreïn afin de nuire à l’image du pays ».
Mise à l’isolement, elle a entamé une grève de la faim pour protester face aux mauvais traitements subis en détention, dont des agressions sexuelles. Son action a conduit à la levée du régime d’isolement et à une enquête gouvernementale. Sa détention a néanmoins été prolongée. Amnesty International la considère comme une prisonnière d’opinion.
Amnesty International soutient l'engagement d'Ebtisam avec une pétition qui demande au roi et au ministre de l'Intérieur de Bahreïn de libérer Ebtisam al Saegh immédiatement et sans condition, ainsi que de mener une enquête efficace sur les allégations de torture et d’agressions sexuelles durant sa détention.