Le 6 mai 2019, la Cour de cassation de Bahreïn a confirmé les condamnations à mort d’Ali Mohamed Hakeem al Arab et d’Ahmed Issa Ahmed al Malali. La quatrième chambre de la Haute Cour criminelle de Bahreïn avait déclaré ces deux hommes coupables de plusieurs chefs d’accusation, notamment d’avoir «formé et rejoint une organisation terroriste», à l’issue d’un procès collectif contre 60 personnes, en janvier 2018.
Un an après, le 28 janvier 2019, leurs condamnations ont été confirmées en appel. Des membres des forces de sécurité les ont soumis à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements pour les contraindre à signer des «aveux» qu’ils n’avaient même pas lus.
Dans une lettre datée du 21 mai 2019, cinq experts des droits humains des Nations unies ont enjoint au gouvernement de Bahreïn d’«empêcher immédiatement l’exécution de ces deux hommes, d’annuler leur condamnation à mort et de veiller à ce qu’ils bénéficient d’un nouveau procès conforme au droit international et aux normes associées.»
À la suite de la confirmation par la Cour de cassation de leur condamnation à mort, Ali Mohamed Hakeem al Arab et Ahmed Issa Ahmed al Malali risquent d’être exécutés de manière imminente. Le roi de Bahreïn, Hamad bin Issa al Khalifa, peut ratifier cette condamnation à tout moment, menant ainsi à leur exécution.
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