2016
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Égypte – Action lettre Crainte pour la santé d'Anas al-Beltagy
Anas al Beltagy est détenu arbitrairement depuis près de 11 ans uniquement en raison de ses liens familiaux. Depuis son arrestation en décembre 2013, les autorités égyptiennes lui ont fait subir de multiples violations des droits humains, dont une disparition forcée et des actes de torture et autres mauvais traitements. Après qu’Anas al Beltagy a participé à une grève de la faim en prison en juin 2024, les autorités de la prison du Dixième jour de ramadan l’ont placé à l’isolement dans une «cellule disciplinaire» pour une période de trois mois, qui a conduit à une grave dégradation de sa santé physique et mentale. En outre, les autorités continuent de le priver de toute visite de sa famille et de ses avocats. Il doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Égypte – Action lettre Craintes pour la santé d’une avocate emprisonnée injustement
La santé de Hoda Abdelmoniem, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, n’a cessé de se dégrader depuis le début de sa détention arbitraire, qui dure depuis plus de six ans. Le 28 août 2024, elle a informé sa famille lors d’une visite en prison qu’elle avait eu un diagnostic de diabète. Elle devait être libérée le 31 octobre 2023, après avoir purgé sa peine inique de cinq ans de prison découlant uniquement de l’exercice de ses droits fondamentaux. Cependant, le service du procureur général de la sûreté de l’État a ordonné sa détention provisoire dans l’attente d’investigations sur des accusations infondées liées au terrorisme dans une autre affaire (n° 730 de 2020). -
Égypte – Action lettre Un militant injustement emprisonné risque une détention illimitée
Alaa Abdel Fattah a été injustement emprisonné pendant cinq ans et a purgé sa peine le 29 septembre 2024. On craint toutefois que les autorités égyptiennes ne le libèrent pas. Le célèbre militant égypto-britannique a été condamné à cinq ans de prison le 20 décembre 2021 au terme d’un procès inéquitable pour «diffusion de fausses nouvelles». -
Égypte – Action lettre / Délai expiré Arrestation d’un politicien pour une publication sur les réseaux sociaux
Le 31 juillet, des policiers en civil ont arrêté de manière arbitraire Yehia Hussein Abdelhady, 71 ans, opposant politique égyptien bien connu, dans une rue du Caire. Son arrestation est survenue quelques jours après qu’il a critiqué le président Abdel Fattah al Sisi et l’armée, et appelé à un changement de régime dans une publication sur Facebook. Le même jour que son arrestation, un procureur du parquet de la sûreté de l’État l’a interrogé sur cette publication et a ordonné sa détention provisoire pour 15 jours, dans l’attente d’enquêtes sur de fausses accusations liées au terrorisme et pour publication de «fausses nouvelles». Il doit être libéré immédiatement et sans condition, car il est détenu uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression. -
Égypte – Action lettre / Délai expiré Un manifestant condamné à trois ans de prison
Le 26 juin 2024, la cour de sûreté de l’État en Égypte a condamné le manifestant Mahmoud Hussein, surnommé «le détenu au T-shirt , à trois ans d’emprisonnement pour avoir porté un tee-shirt dénonçant la torture. Il a été arrêté et écroué à l’issue de l’audience pour purger le reste de sa peine, étant donné qu’il a déjà passé deux ans et 10 mois en détention provisoire. Il est actuellement incarcéré au poste de police d’El Marg, au Caire, où les détenus n’ont pas le droit de recevoir des visites de leurs familles et de leurs avocats. Mahmoud Hussein est détenu uniquement pour avoir exercé ses droits fondamentaux. Il doit donc être remis en liberté immédiatement et sans condition. -
Égypte – Action lettre Un journaliste injustement incarcéré est privé de soins médicaux
Tawfik Ghanem, journaliste égyptien de 68 ans, est détenu arbitrairement depuis le 21 mai 2021 sans jugement, dans l’attente d’une enquête du service du procureur général de la sûreté de l’État (SSSP) sur des accusations de «diffusion de fausses informations» et d’«utilisation abusive des réseaux sociaux», entre autres. Les autorités de la prison de Badr 1 où il est détenu continuent de lui refuser l’accès à des soins de santé adéquats, y compris de le transférer à l’hôpital et de lui donner ses médicaments; or, il souffre de nombreux problèmes de santé, notamment de diabète, d’une maladie osseuse et d’une affection cutanée. Il doit être remis en liberté immédiatement et sans condition, car il est détenu uniquement en lien avec son travail légitime de journaliste. -
Egypte Le droit de jouir
Au Caire, une clinique gynécologique fournit des cours d’éducation sexuelle. Une démarche originale pour défendre les droits des Égyptiennes en levant le tabou qui entoure leur corps et leur sexualité. -
Action lettre: Égypte Les soudanais·e·s se trouvant en égypte risquent d’être arrêtés et expulsés
Depuis septembre 2023, les autorités égyptiennes ont procédé à des arrestations massives de réfugié·e·s soudanais, entrés ou restés dans le pays de manière irrégulière. Les personnes arrêtées ont été privées de liberté pendant des périodes allant de quelques jours à six semaines, dans des conditions de détention cruelles et inhumaines, avant d’être expulsées de force vers le Soudan sans évaluation individuelle des risques à leur retour, ni possibilité de demander l’asile ou de contester les décisions d’expulsion. -
Good News Les victoires qui ont marqué 2023
Changer des vies, modifier des lois et protéger les droits humains... Découvrez comment Amnesty International et ses soutiens ont accumulé les succès depuis le début de l’année ! -
Les images parlent aussi Contestation en couleurs
Le «street art» est devenu un moyen d’expression important. Dans le monde entier, des artistes utilisent l’espace public pour attirer l’attention sur des thématiques socio-politiques, appeler à la résistance contre les régimes et gouvernements et proposer des visions colorées d’une société plus juste. -
Soudan Prise au piège, la population ne peut pas fuir les combats
L'Égypte, l'Éthiopie, le Tchad, le Soudan du Sud et les Émirat arabes unis refusent l'entrée sur leur territoire à certaines personnes qui demandent l'asile. Amnesty International demande que les pays limitrophes du Soudan lèvent immédiatement les restrictions d’entrée pour celles et ceux qui fuient le conflit dans le pays, et garantissent l’accès à la protection et à la sécurité aux plus de 500 000 personnes qui ont déjà fui les combats. -
Égypte: Action lettre pour Anas al Beltagy / Action terminée Détenu arbitrairement depuis une décennie
Anas al Beltagy est actuellement détenu au secret dans le complexe carcéral de Badr, à environ 70 km à l’est du Caire. Il est en prison depuis plus de neuf ans en raison de ses liens familiaux. Il risque d’être soumis à la torture et à d’autres mauvais traitements. Anas al Beltagy doit être libéré immédiatement et sans condition. -
Action lettre – Egypte / Action terminée Un militant en danger de mort imminent
Le militant Alaa Abdel Fattah est en danger de mort imminent. Il a intensifié sa grève de la faim en refusant tout apport calorique et cessant de boire de l’eau à partir du 6 novembre, date à laquelle débute la Conférence des Nations unies sur le changement climatique. Lui-même et sa famille considèrent qu’il s’agit de l’ultime mesure pour obtenir sa libération. -
Égypte COP27: L'Égypte doit aussi respecter les droits humains
A l'occasion de la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP27) qui s'est ouverte le 6 octobre à Charm el-Cheikh, la secrétaire générale d'Amnesty International Agnès Callamard a fait le voyage pour rappeler à l'Égypte ses obligations en matière de droits humains. -
Égypte La crise des droits humains s’aggrave
Les autorités égyptiennes n’ont pour l’instant pas fait preuve d’une véritable volonté de reconnaître, encore moins de combattre, la profonde crise des droits humains que connaît le pays malgré le lancement il y a un an d’une stratégie nationale en matière de droits humains. Elles ont continué à étouffer les libertés et à commettre des crimes au regard du droit international, en amont de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27). -
Moyen-Orient Biden doit condamner les violations systématiques des droits humains
Le président Joe Biden doit tenir sa promesse de placer les droits humains au centre de sa première visite au Moyen-Orient depuis son entrée en fonction. Il doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour faire pression en faveur d'un changement immédiat et substantiel. -
Action lettre terminée – Égypte Deux érythréens risquent d’être expulsés
Deux ressortissants érythréens sont détenus de manière arbitraire sans aucun fondement légal et sans avoir accès à une procédure d’asile en Égypte depuis 2012 et 2013. Tous deux pourraient être renvoyés de force en Érythrée, où ils risquent d’être placés en détention arbitraire et torturés. Les autorités égyptiennes doivent immédiatement renoncer à les renvoyer de force en Érythrée et les libérer. -
Action lettre terminée / Égypte Deux influenceuses incarcérées pour «atteinte aux bonnes mœurs»
Le 20 juin dernier, le tribunal pénal du Caire a déclaré les influenceuses égyptiennes Hanin Hossam et Mawada el Adham coupables et les a condamnées à de lourdes peines de prison pour incitation à des contenus «indécents», traite d’êtres humains et autres infractions. Amnesty International estime que ces jeunes femmes sont sanctionnées en raison de la manière dont elles dansent, parlent, s’habillent et tentent d’«influencer» le public sur les réseaux sociaux et demande leur libération immédiate. -
Égypte: Action lettre terminée pour Ibrahim Ezz el Din Préoccupations pour la santé d'un prisonnier d'opinion
Ibrahim Ezz el Din, est détenu de façon arbitraire depuis juin 2019. Amnesty International le considère comme un prisonnier d’opinion, détenu uniquement en raison de ses activités en faveur des droits humains. La santé d'Ibrahim Ezz el Din s'est détériorée en prison. -
Égypte Les droits humains foulés aux pieds dans les prisons
Les autorités pénitentiaires égyptiennes soumettent des personnes incarcérées pour délit d'opinion ou pour des motifs politiques à des actes de torture et à des conditions de détention cruelles et inhumaines. Torture, mauvais traitements et refus de dispenser des soins médicaux ont contribué à des morts en détention et à des atteintes irréversibles à la santé de détenus.
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