Azza Soliman, avocate et coordinatrice de la coalition féministe égyptienne © Amnesty International
Azza Soliman, avocate et coordinatrice de la coalition féministe égyptienne © Amnesty International

Chaque jour, Azza Soliman prend d'énormes risques pour défendre des victimes d'abus en Égypte

Azza Soliman défend des victimes de torture, de détention arbitraire, de violences domestiques et de viol. Elle a cofondé le Centre d’assistance juridique aux Égyptiennes (CEWLA).

L’organisation apporte une aide juridique, un soutien psychologique et des cours d'alphabétisation à des femmes vivant dans la pauvreté et victimes de violences. À cause de leur travail courageux et désintéressé, Azza Soliman et d'autres défenseurs et défenseuses égyptien·ne·s des droits humains sont considéré·e·s comme des espion·ne·s et des menaces pour la sécurité nationale. Ils ont été la cible de campagnes de diffamation, sont surveillé·e·s par le gouvernement et subissent constamment le harcèlement des forces de sécurité et des médias favorables au gouvernement. Nombre d'entre eux et d'entre elles encourent la réclusion à perpétuité.

Récemment, Azza Soliman a été arrêtée et interrogée. Elle doit désormais répondre de plusieurs accusations, notamment de nuire à l'image de l'Égypte en affirmant que des femmes sont violées dans ce pays. Elle n'a pas le droit de sortir du territoire, ses avoir ont été gelés et elle pourrait être condamnée à une peine allant jusqu'à 15 ans de prison.