Amnesty International considère que ces accusations sont forgées de toutes pièces et que Hanan Badr el Din est une prisonnière d’opinion, détenue en raison de son militantisme pacifique et de l’exercice de son droit à la liberté d’expression. L’ordre de détention de Hanan Badr el Din est réexaminé tous les 45 jours et les autorités ont jusque-là toujours décidé de le renouveler.
Hanan Badr el Din souffre d’une maladie génétique et son état de santé s’est détérioré pendant sa détention. Sa famille lui faisait régulièrement parvenir son traitement, mais la semaine avant le 2 février, les autorités pénitentiaires ont indiqué à ses proches qu’elles n’accepteraient que des ordonnances ou des diagnostics d’hôpitaux publics. Après avoir évalué la situation avec la famille de Hanan, Amnesty a publié une action urgente le 2 février appelant les autorités pénitentiaires à veiller à ce qu’elle bénéficie immédiatement des soins médicaux dont elle a besoin. La famille de Hanan a été autorisée à lui fournir le traitement nécessaire pour stabiliser son état de santé le 22 février. Le cas de Hanan figurait dans la campagne Écrire pour les droits 2017.
Action lettre terminée