Une étude récente des Nations Unies révèle que près de 99% des femmes égyptiennes ont été abusées sexuellement. 47% reconnaissent avoir souffert de violence domestique. Des lois discriminatoires obligent les femmes mariées à dépendre de leurs époux. Une survivante de violence domestique a confié à Amnesty International : « La police ne réagit pas, pour elle il n’y a aucun problème quand un homme bat sa femme ». Les femmes sont largement sous-représentées dans la politique, l’appareil judiciaire et la police.
Promesses non tenues et emprisonnements
Le nouveau Président égyptien Abdelfattah al-Sisi a promis de s’engager contre la violence et la discrimination envers les femmes. Néanmoins, peu de choses ont changé jusqu’à présent. Au contraire, le pouvoir étatique s’est soulevé contre les voix critiques et a emprisonné des femmes qui ont manifesté pacifiquement pour leurs droits. Parmi elles, se trouvent les éminentes défenseuses des droits humains Yara Sallam et Sanaa Ahmed Sif.
Amnesty exige leur libération immédiate et l’adoption de mesures concrètes pour freiner la discrimination et la violence envers les femmes.
Informations concernant la situation des femmes en Egypte (fiche d'information en anglais)