Le camp Liberté abrite environ 3 200 exilés iraniens. Lors de l’attaque, Kolthoum Sarahati, a été tuée sur le coup. Un autre habitant, Javad Naghashan, est apparemment mort plus tard à l'hôpital des suites de ses blessures. Au moins 27 autres personnes auraient été blessées lors de l'attaque. Plus tôt dans l’année, le camp Liberté a été la cible d'une dizaine de tirs de roquettes qui ont tué huit habitants du camp.
En vertu du droit international, le gouvernement irakien est tenu de protéger les personnes qui habitent dans le camp Liberté, qui sont des demandeurs d'asile attendant d’obtenir le statut de réfugié. Malgré les attaques répétées sur les citoyens iraniens en Irak, le gouvernement n'a pas ouvert d'enquête et personne n'a jamais eu à rendre des comptes. Dans le passé, le gouvernement irakien a plusieurs fois indiqué que les résidents du camp n'étaient pas les bienvenus en Irak.
Le fait que le gouvernement n'ait pas ouvert d'enquête approfondie sur ces actes est contraire aux normes internationales, et notamment aux Principes des Nations unies relatifs à la prévention efficace des exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires et aux moyens d'enquêter efficacement sur ces exécutions.