Le jeudi 14 mars 2013, une série d'attaques coordonnées dans plusieurs endroits de Bagdad a tué au moins 18 personnes et en a blessé au moins 30 autres. Ces chiffres proviennent des médias citant un responsable du ministère de l'Intérieur. Les attaques ont ciblé des édifices gouvernementaux, dont le ministère irakien de la Justice, et d'autres lieux du quartier d'Allawi. D'autres explosions ont eu lieu à proximité du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Culture. Jusqu'à présent, ces attentats n'ont pas été revendiqués.
Amnesty International condamne de tels actes, qui témoignent d'un mépris total pour les principes fondamentaux d'humanité. Dans un rapport publié en mars 2013, Amnesty International décrivait une décennie d'abus divers commis en Irak depuis l'invasion américaine de 2003. L'organisation a publiquement exprimé ses préoccupations au sujet de la situation actuelle des droits humains en Irak, et notamment des attaques contre les civils, de la torture des détenus et des procès inéquitables.
Amnesty International demande instamment aux autorités irakiennes de mener sans délai une enquête approfondie et impartiale sur les attentats du 14 mars. Les personnes soupçonnées d'en être responsables doivent être traduites en justice selon une procédure conforme aux normes internationales d'équité et excluant la peine capitale.