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Iran Les autorités durcissent le ton contre les défenseur·e·x·s des droits des femmes
Les autorités iraniennes durcissent leur répression contre les défenseur·e·x·s des droits des femmes, les journalistes, les chanteurs·euse·x·s et les autres militant·e·x·s qui réclament l'égalité ou contestent le port obligatoire du voile, en recourant à des détentions arbitraires, à des poursuites judiciaires iniques, à des peines de flagellation, voire à la peine de mort, dans le but d'étouffer le mouvement de défense des droits des femmes en Iran -
Monde Utilisation abusive des armes à impulsions électriques par les forces de l’ordre
Des États et des entreprises fabriquent et vendent des équipements à impulsions électriques utilisés pour commettre des actes de torture et d’autres mauvais traitements. L’organisation appelle à un traité mondial juridiquement contraignant pour réglementer la production et le commerce incontrôlés des équipements de maintien de l’ordre. En Suisse, l’organisation s’inquiète d’une augmentation de l’usage des pistolets à impulsion électrique communément appelés Tasers. Elle appelle à une limitation, une réglementation et à un encadrement de leur usage. -
Iran – Action lettre Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d’être exécutés après avoir été torturés
Behrouz Ehsani, 69 ans, et Mehdi Hassani, 48 ans, risquent d’être exécutés à tout moment à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, après que la Cour suprême a rejeté leur demande de révision judiciaire. Ils ont été condamnés à mort en septembre 2024 à l’issue d’un procès manifestement inique, qui n’a duré que cinq minutes et a été entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur arracher des «aveux» forcés. -
Iran – Action lettre Une défenseure des droits des femmes de nouveau condamnée à mort
La défenseure iranienne des droits humains Sharifeh Mohammadi risque d’être exécutée, un tribunal révolutionnaire de Rasht, dans la province du Gilan, l’ayant de nouveau condamnée à mort en février 2025. Elle a été déclarée coupable de «rébellion armée contre l'État» (baghi) uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits humains, notamment des droits des femmes et des travailleurs et travailleuses. En octobre 2024, la Cour suprême avait annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort prononcées en juin 2024, et renvoyé l'affaire devant une juridiction inférieure pour réexamen. Sharifeh Mohammadi a été rejugée dans le cadre d'un procès des plus iniques en décembre 2024; aucune enquête n’a été menée sur ses allégations de torture et de mauvais traitements. -
Iran – Action lettre Une militante kurde risque d’être exécutée de façon imminente
La travailleuse humanitaire et défenseure des droits humains Pakhshan Azizi, membre de la minorité kurde opprimée d’Iran, risque d’être exécutée de façon imminente. Le 5 février, ses avocats ont été informés que la neuvième chambre de la Cour suprême avait rejeté sa demande de révision judiciaire. Un tribunal révolutionnaire l’avait condamnée à mort en juillet 2024 à l’issue d’un procès manifestement inéquitable, pour ses seules activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains. La Cour suprême avait confirmé sa condamnation en janvier 2025. Aucune enquête n’a jamais été menée sur ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements. -
Iran – Action lettre Six hommes risquent d’être exécutés, après un procès manifestement inique
Six hommes - Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Tagha-vi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian - risquent d’être exécutés en Iran. En octobre 2024, la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran les a déclarés coupables de «rébellion armée contre l’État» (baghi) et les a condamnés à mort à l’issue d’un procès manifestement inique, entaché d’allégations de torture et d’autres mauvais traitements visant à extorquer des «aveux» forcés. -
Good News Iran Nahid Taghavi est libre !
La militante germano-iranienne des droits des femmes Nahid Taghavi a été libérée après quatre ans d'emprisonnement. Le 12 janvier 2025, elle a atterri en toute sécurité en Allemagne. Amnesty International s'était engagée pendant des années pour sa libération. -
Iran – Action lettre Risques de nouvelles exécutions liées aux manifestations de 2022
En Iran, au moins 10 personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le mouvement national de protestation «Femme. Vie. Liberté», de septembre à décembre 2022. Les autorités iraniennes ont ôté arbitrairement la vie à 10 autres personnes à l’issue de procès manifestement iniques et ont soumis la plupart d’entre elles à des actes de torture et des mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes de nouvelles mises à mort sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui ne faiblit pas. -
Iran Narges Mohammadi bénéficie d'une libération provisoire pour raisons médicales
L'activiste iranienne en faveur des droits humains Narges Mohammadi a été libérée de prison le 4 décembre pour qu'elle puisse suivre son traitement médical de trois semaines. La lauréate du prix Nobel de la paix avait été condamnée à plusieurs reprises ces dernières années dans le cadre de procès inéquitables, emprisonnée et torturée en détention. -
Iran Port obligatoire du voile: une nouvelle loi pour renforcer l'oppression
Les autorités iraniennes ont adopté une nouvelle loi draconienne qui réduit encore davantage les droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles. La nouvelle législation imposte la peine de mort, la flagellation, des peines d'emprisonnement et d'autres sanctions sévères afin d'écraser la résistance actuelle au port obligatoire du voile. -
Good News / Iran Le rappeur Toomaj Salehi libéré
Téhéran a annoncé avoir libéré le rappeur iranien Toomaj Salehi. Il n'aurait cependant jamais dû être emprisonné arbitrairement pour ses activités pacifiques en faveur des droits humains. -
Iran – Action lettre Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Un jeune homme risque d’être exécuté de manière imminente
Mohammad Reza Azizi, âgé de 21 ans, risque d’être exécuté de manière imminente pour un crime qui s’est déroulé alors qu’il n’avait que 17 ans, en violation du droit international interdisant de recourir à la peine de mort contre des mineur·e·s. Son procès fut des plus iniques, le tribunal s’appuyant sur ses «aveux» obtenus lors d'interrogatoires menés en l’absence d’un avocat pour le condamner. Les autorités iraniennes avaient déjà programmé son exécution au moins à deux reprises, notamment le 21 octobre 2024. Ces tentatives avaient échoué grâce au tollé général suscité, mais Mohammad Reza Azizi demeure sous le coup d’une condamnation à mort et risque désormais d’être exécuté. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Peine de mort en 2023 Le nombre d’exécutions à son plus haut niveau en près d’une décennie
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie, notamment en raison d’une flambée des mises à mort au Moyen-Orient, a déclaré Amnesty International à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde. -
Instrumentalisation des médias La juste distance
Chaque aide est la bienvenue au cours d’un reportage à l’étranger. Mais comment conserver son indépendance et son impartialité face aux personnes qui vous accueillent ? -
Opinion Résister au repli
Sommes-nous en train de revenir en arrière ? Selon le Centre de recherche en sciences politiques V-Dem, le nombre de personnes vivant dans des démocraties a régressé en 2023 pour atteindre le niveau de 1985, soit avant la chute du mur de Berlin et la libération de Nelson Mandela. -
Action lettre: Iran / Délai expiré Violente répression contre les femmes et les filles
Les autorités iraniennes mènent une «guerre contre les femmes» visant à punir celles qui refusent de se conformer à l’obligation de porter le voile, dans le sillage du soulèvement «Femmes, Vie, Liberté». Depuis avril, les forces de sécurité ont intensifié leur campagne destinée à faire appliquer l’obligation du port du voile dans l’espace public en soumettant les femmes et les filles à une surveillance constante, à des coups, des violences sexuelles, des décharges électriques, des arrestations et placements en détention arbitraires et à d’autres formes de harcèlement.
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