2010
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Good News / Iran Le rappeur Toomaj Salehi libéré
Téhéran a annoncé avoir libéré le rappeur iranien Toomaj Salehi. Il n'aurait cependant jamais dû être emprisonné arbitrairement pour ses activités pacifiques en faveur des droits humains. -
Iran – Action lettre Une dissidente kurde condamnée à mort en Iran
Verisheh Moradi, une dissidente appartenant à la minorité ethnique kurde opprimée en Iran, risque d’être exécutée à la suite d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En novembre 2024, elle a été condamnée à mort pour «rébellion armée contre l’État» (baghi), et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont fait l’objet d’aucune enquête. Son recours formé devant la Cour suprême est en instance. -
Iran – Action lettre Un jeune homme risque d’être exécuté de manière imminente
Mohammad Reza Azizi, âgé de 21 ans, risque d’être exécuté de manière imminente pour un crime qui s’est déroulé alors qu’il n’avait que 17 ans, en violation du droit international interdisant de recourir à la peine de mort contre des mineur·e·s. Son procès fut des plus iniques, le tribunal s’appuyant sur ses «aveux» obtenus lors d'interrogatoires menés en l’absence d’un avocat pour le condamner. Les autorités iraniennes avaient déjà programmé son exécution au moins à deux reprises, notamment le 21 octobre 2024. Ces tentatives avaient échoué grâce au tollé général suscité, mais Mohammad Reza Azizi demeure sous le coup d’une condamnation à mort et risque désormais d’être exécuté. -
Journée mondiale contre la peine de mort Trois pays africains ont l'occasion d'abolir la peine capitale
À l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre, Amnesty International appelle trois pays d’Afrique subsaharienne –le Kenya, le Zimbabwe et la Gambie– à agir maintenant et abandonner ce châtiment une fois pour toutes, montrant ainsi à d’autres pays du monde la voie à suivre. -
Iran – Action lettre Condamnation à mort d'une militante kurde
La travailleuse humanitaire et militante de la société civile Pakhshan Azizi, issue de la minorité ethnique kurde opprimée d'Iran, risque d'être exécuté à la suite d'un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. En juillet 2024, elle a été condamnée à mort uniquement en lien avec ses activités pacifiques humanitaires et de défense des droits humains, qui ont notamment consisté à aider des femmes et des enfants déplacés dans le nord-est de la Syrie. Ses allégations de torture et d'autres mauvais traitements n'ont jamais fait l'objet d’investigations. -
Iran Répression persistante contre le mouvement «Femme, Vie, Liberté»
La population iranienne continue de vivre sous le joug de la répression brutale qu’exercent les autorités contre le soulèvement « Femme, Vie, Liberté », dans un climat d’impunité systématique pour les crimes de droit international. C’est le constat que fait Amnesty International à l’approche du deuxième anniversaire du mouvement de contestation qui a amené le peuple iranien à se lever contre des décennies d’oppression et de discrimination fondée sur le genre. -
Iran – Action lettre Une défenseure des droits humains risque d’être exécutée
La défenseure des droits humains Sharifeh Mohammadi risque une exécution à la suite de sa condamnation à mort par un tribunal révolutionnaire de Rasht (province du Gilan), en juin 2024, uniquement en raison de ses activités pacifiques en faveur des droits fondamentaux. Elle a soutenu les droits des femmes et des travailleurs et travailleuses, ainsi que l’abolition de la peine de mort. Jusqu’en 2011, elle était membre d’un comité d’aide à la création de syndicats en Iran, où les syndicats indépendants sont interdits. Son procès a été d’une iniquité flagrante, et ses allégations de torture et d’autres mauvais traitements n’ont jamais donné lieu à une enquête. -
Iran – Action lettre → Le rappeur Toomaj Salehi fait face à des accusations fallacieuses
Le rappeur Toomaj Salehi, qui s’est opposé à l’État, est arbitrairement maintenu en détention à la prison centrale d’Ispahan (province d’Ispahan), en relation avec ses activités pacifiques, comme sa participation au mouvement de révolte «Femme, Vie, Liberté» et la publication sur ses réseaux sociaux de messages critiquant les autorités iraniennes. En juin 2024, la Cour suprême a annulé sa déclaration de culpabilité et sa condamnation à mort, et a renvoyé l’affaire devant une juridiction inférieure. Il est par ailleurs visé par de nouvelles accusations fallacieuses dans le cadre de procédures distinctes uniquement pour avoir exercé de manière pacifique ses droits humains, notamment la liberté d’expression par le biais de sa musique. -
Iran – Action lettre / Délai expiré Risque d’exécution élevé pour un suédo-iranien
L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali, détenu arbitrairement en Iran depuis plus de huit ans, risque sérieusement d’être exécuté après avoir épuisé toutes les voies légales pour annuler sa condamnation à mort. Du 26 juin au 4 juillet 2024, il a observé une grève de la faim pour protester contre son maintien en détention arbitraire à la suite d’un échange de prisonniers entre l’Iran et la Suède qui a eu lieu le 15 juin. Les autorités iraniennes doivent annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort prononcées contre Ahmadreza Djalali à l’issue d’un procès manifestement inique, et le libérer immédiatement. -
Peine de mort en 2023 Le nombre d’exécutions à son plus haut niveau en près d’une décennie
En 2023, le nombre d’exécutions a atteint son plus haut niveau en près d’une décennie, notamment en raison d’une flambée des mises à mort au Moyen-Orient, a déclaré Amnesty International à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur le recours à la peine de mort dans le monde. -
Instrumentalisation des médias La juste distance
Chaque aide est la bienvenue au cours d’un reportage à l’étranger. Mais comment conserver son indépendance et son impartialité face aux personnes qui vous accueillent ? -
Opinion Résister au repli
Sommes-nous en train de revenir en arrière ? Selon le Centre de recherche en sciences politiques V-Dem, le nombre de personnes vivant dans des démocraties a régressé en 2023 pour atteindre le niveau de 1985, soit avant la chute du mur de Berlin et la libération de Nelson Mandela. -
Action lettre: Iran / Délai expiré Risque d’exécutions liées aux manifestations à l’issue de procès iniques
En Iran, au moins huit personnes sont sous le coup d’une condamnation à mort en rapport avec le soulèvement «Femme. Vie. Liberté» de 2022, et neuf autres ont été victimes d’exécutions arbitraires à la suite de simulacres de procès contraires aux règles d’équité les plus fondamentales. Les autorités ont gravement bafoué leur droit à un procès équitable et ont soumis nombre de ces personnes à la torture et à d’autres mauvais traitements, notamment des coups, des décharges électriques et des violences sexuelles. Les craintes d’autres exécutions liées aux manifestations sont ravivées par la frénésie d’exécutions qui se poursuit. -
Action lettre: Iran / Délai expiré Violente répression contre les femmes et les filles
Les autorités iraniennes mènent une «guerre contre les femmes» visant à punir celles qui refusent de se conformer à l’obligation de porter le voile, dans le sillage du soulèvement «Femmes, Vie, Liberté». Depuis avril, les forces de sécurité ont intensifié leur campagne destinée à faire appliquer l’obligation du port du voile dans l’espace public en soumettant les femmes et les filles à une surveillance constante, à des coups, des violences sexuelles, des décharges électriques, des arrestations et placements en détention arbitraires et à d’autres formes de harcèlement. -
Action lettre: Iran → / Action terminée Un homme torturé risque d’être exécuté de façon imminente
Reza Rasaei, Kurde iranien membre de la minorité religieuse yarsan, risque d’être exécuté d’un moment à l’autre en lien avec le mouvement «Femme, Vie, Liberté». Il a épuisé toutes les voies de recours juridiques disponibles et peut à présent être exécuté à tout moment. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique basé sur ses «aveux» obtenus au moyen des actes de torture et des autres mauvais traitements qui lui ont été infligés; il a notamment été soumis à des coups, à la suffocation, à des décharges électriques et à des violences sexuelles. -
Action lettre: Iran / Action terminée Les exécutions liées aux stupéfiants se multiplient en Iran
Des milliers de personnes ont été condamnées à mort et risquent d’être exécutées, ou sont visées par des enquêtes ou des poursuites pour des infractions liées à la drogue qui sont passibles de la peine de mort, ce qui suscite des craintes de plus en plus vives dans le contexte d’une terrifiante augmentation du nombre d’exécutions en Iran. En 2023, au moins 481 personnes ont été exécutées pour des infractions liées aux stupéfiants, soit plus de la moitié des 853 exécutions minimum ayant eu lieu. Les membres de la minorité opprimée des Baloutches ont été touchés de manière disproportionnée, représentant 29% de toutes les exécutions liées aux stupéfiants, alors qu’ils constituent environ 5% de la population. -
Iran Nouvelle vague d’exécutions sans précédent
L’Iran a exécuté 853 personnes en 2023 dans le cadre d’une répression implacable et de la reprise de la guerre menée par Téhéran contre la drogue. Il s’agit du nombre d’exécutions le plus élevé depuis huit ans. Amnesty International appelle la communauté internationale à prendre des mesures énergiques pour mettre un terme à cette vague d’exécutions. -
Iran Campagne draconienne pour faire appliquer des lois sur le port obligatoire du voile
Les autorités iraniennes mènent une campagne d’envergure pour faire appliquer les lois répressives relatives au port obligatoire du voile, en mettant en place une surveillance généralisée des femmes et des filles dans l’espace public et en procédant à des contrôles de police massifs ciblant les femmes qui conduisent. C’est le constat que fait Amnesty International à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. -
Action lettre: Iran / Action terminée Un manifestant condamné à mort à l’issue d’un procès inique
Le manifestant Abbas Deris risque d’être exécuté sous peu en lien avec les manifestations qui ont secoué le pays en novembre 2019. Son avocat a déclaré publiquement le 4 juillet que la Cour suprême avait confirmé sa déclaration de culpabilité et sa peine capitale pour «inimitié à l’égard de Dieu» (moharebeh). Fin octobre 2022, un tribunal révolutionnaire à Mahshahr l’a condamné à mort à l’issue d’un procès manifestement inique entaché d’«aveux» diffusés à la télévision d’État quelques semaines après son interpellation. Sa demande de réexamen judiciaire est toujours en instance devant la Cour suprême. -
Action lettre: Iran / Action terminée Quatre hommes victimes d’une disparition forcée risquent d’être exécutés en secret
Les dissidents kurdes iraniens Pejman Fatehi, Vafa Azarbar, Mohammad (Hazhir) Faramarzi et Mohsen Mazloum, risquent d’être exécutés sous peu en secret, sans que leurs familles ni leurs avocats n’en soient informés, tandis qu’ils sont soumis à des disparitions forcées, un crime qui relève du droit international, depuis juillet 2022. Dans un contexte de frénésie effrayante d’exécutions à travers l’Iran, les condamnations à mort de ces hommes, prononcées à l’issue d’un procès secret manifestement inique, ont été confirmées par la Cour suprême le 2 janvier 2024 et transmises aux autorités chargées de leur application.
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