2010
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Iran Le fils et l’avocat d’une femme condamnée à la lapidation sont détenus
Le fils et l’avocat d’une femme iranienne actuellement sous le coup d’une condamnation à la peine de mort par lapidation, Sakineh Mohammadi Ashtiani, ont été arrêtés le 10 octobre 2010 et sont détenus depuis lors, sans contact avec leurs familles ni un avocat. Amnesty International considère ces hommes comme des prisonniers d’opinion. -
Mobilisation contre l'exécution de l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani toujours menacée d’exécution
La Section suisse d’Amnesty International a manifesté contre l'exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani le 3 novembre 2010 à Berne. Près de 100 personnes ont allumé des bougies pour exprimer leur solidarité et portaient des photos de cette femme de 43 ans, condamnée à mort par un tribunal iranien pour«adultère» en 2006. On sait maintenant que son fils mais aussi son avocat ont été incarcérés. Amnesty International exige leur libération immédiate. -
Action lettre: Hengameh Shahidi Six ans de prison pour une journaliste
Hengameh Shahidi, journaliste et militante politique, purge actuellement une peine de six ans d’emprisonnement dans la prison d'Evin, à Téhéran, capitale de l’Iran. Arrêtée peu après l’élection présidentielle contestée de juin 2009, elle a été maintenue à l’isolement dans une cellule minuscule durant 50 jours. -
Iran Sakineh Ashtiani est toujours en danger
Le destin de la détenue iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani reste encore incertain, malgré un premier succès. En effet, si sa condamnation par lapidation a été suspendue début septembre, elle est toujours menacée d’exécution. Les autorités iraniennes semblent surtout chercher à créer la confusion et à stigmatiser Sakineh Ashtiani en tant que criminelle dangereuse. -
Iran «La solidarité internationale avec Sakineh est incroyable»
Mohammad Mostafaei est l’un des avocats qui a défendu Sakineh Mohammadi Ashtiani, l’Iranienne condamnée à la lapidation. Il a quitté l’Iran en juillet 2010, craignant pour sa sécurité, après que les autorités ont arrêté son épouse et un autre membre de sa famille dans le but de le pousser à se présenter pour être interrogé. De passage en Suisse, il raconte ce qu’il a vécu. -
Iran Suspendre la condamnation à mort par lapidation de Sakineh Ashtiani ne suffit pas
Amnesty International se félicite de ce qu'un représentant de l'État iranien ait annoncé la suspension provisoire de la condamnation à mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani, mais exhorte les autorités à annuler définitivement la sentence capitale prononcée à son encontre. -
Couvertures L'Iran du shah sous l'oeil du voyageur
Ryszard Kapuściński était « le reporter absolu », selon Pierre Assouline. L’auteur polonais disparu en 2007 a su, il est vrai, observer, saisir et transmettre ce qu’il y a de plus authentique dans les nombreux pays qu’il a arpentés, de l’Ethiopie à la russie, en passant par la Chine et l’Angola. -
Iran: Sakineh Mohammadi Ashtiani Amnesty critique la diffusion télévisée de ces «aveux»
Amnesty International a critiqué la diffusion à la télévision des «aveux» de Sakineh Mohammadi Ashtiani, une Iranienne condamnée à mort par lapidation pour adultère, dans lesquels elle semble s’accuser du meurtre de son mari. -
Iran Non à l'exécution d'une femme adultère
Amnesty International a exhorté les autorités iraniennes à ne pas exécuter par quelque méthode que ce soit une femme de 43 ans déclarée coupable d’adultère, alors qu’une déclaration officielle a assuré qu’elle ne serait pas mise à mort par lapidation. Téléchargez l'action urgente et demandez aux autorités iraniennes de ne pas exécuter Sakineh Mohammadi Ashtiani. -
Iran Un an après les élections, la répression s'amplifie
« Il est crucial que nous nous battions pour les droits de ceux qui sont incarcérés à tort et que nous leur donnions une voix. Le pire cauchemar d’un détenu est la crainte d’être oublié. Mais savoir que les épreuves que vous traversez sont dans le cœur et dans la tête de personnes du monde entier vous apporte une énorme bouffée d’espoir », Maziar Bahari, journaliste irano-canadien travaillant pour le magazine américain Newsweek , relâché après quatre mois de détention en Iran à la suite de l’élection. -
Iran Deux réalisateurs incarcérés depuis plusieurs mois
Deux réalisateurs – Mohammad Ali Shirzadi et Jafar Panahi – se trouvent en détention sans inculpation ni jugement à la prison d'Evin (Téhéran) depuis qu’ils ont été arrêtés, en janvier et mars 2010 respectivement. Ces hommes étant détenus uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, Amnesty International demande leur libération immédiate et inconditionnelle, et les considère comme des prisonniers d’opinion. -
Action lettre: Emadeddin Baghi Lettres contre l’oubli - Arrêté à la suite du décès d’un religieux dissident
Emadeddin Baghi, défenseur des droits humains, journaliste et écrivain, a été arrêté à son domicile le 28 décembre 2009 à 6 h 45. Quatre agents armés en civil sont entrés de force et ont frappé son ... -
Iran Libération d'une militante pour les droits des femmes
Somayeh Rashidi, militante des droits des femmes et des étudiants a été libérée et a quitté la prison d'Evin à Téhéran le 25 février 2010. Amnesty International ignore les conditions exactes de sa libération mais pense qu'il est possible que la militante soit par la suite inculpée et jugée. -
Après les élections Iran: les manifestant·e·s face à la torture et à la peine de mort
Près de 300 personnes qui ont manifesté contre le résultat des dernières élections de juin sont toujours emprisonnées dans les prisons iraniennes. Elles risquent la torture, le viol, voire la mort. -
Tribune libre sur les bords du lac Majeur
Le prix du Jury «Un certain regard» du Festival de Cannes n’a pas suffi. En mai, le cinéaste Bahman Ghobadi, à peine rentré en Iran, est incarcéré. Après quelques jours de prison, à la veille des élections présidentielles, il est expulsé du pays. Depuis lors, il vit entre Berlin, New York et le Kurdistan irakien. Rencontre avec un cinéaste kurde iranien engagé. -
Exposition sur les femmes musulmanes
Modestes. Portrait et histoires de femmes au Moyen-Orient: Iran, Irak, Afghanistan, Pakistan, Jordanie, Syrie, Gaza et Cisjordanie. Du 23 septembre 2009 au 24 janvier 2010, Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève -
Trente ans de révolution sans liberté
Trente ans après la révolution islamique, l’Iran s’apprête à élire un nouveau président. Le pays est toujours fortement tenu par le clergé et souffre d’une situation alarmante en matière de droits humains. -
Une culture au bord de l’asphyxie
Entre exil et art d’Etat, de plus en plus d’artistes iranien·ne·s décident de rester au pays et organisent la résistance autour du besoin de liberté individuelle, de liberté de création et de l’envie de suivre leurs aspirations sociales et politiques. -
Femmes de seconde classe
En Iran, tous ne sont pas égaux devant la loi: dans de nombreux domaines, les femmes sont discriminées et traitées comme des êtres humains de seconde classe. Lancée par des militant∙e∙s aussi bien islamistes que laïques, la campagne «Un million de signatures» réclame des changements dans la législation et dans les mentalités. -
Interview: Grandir sous la révolution
Ils ont au maximum trente ans et n’ont connu que le régime des ayatollahs. Dans une société régie par des normes islamiques qui régulent leurs moindres faits et gestes, les jeunes n’ont d’autre choix que de braver en cachette les interdits pour assouvir leur désir de liberté. Interview du sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar, qui s’est plongé pendant trois ans dans la ville dévote de Qom pour sonder le cœur de cette jeunesse.
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