Ahmad Zaidabadi
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Le journaliste et défenseur des droits humains, Ahmad Zeidabadi purge une peine de six ans d’emprisonnement en Iran. Il a également été condamné à une peine de cinq années d’exil intérieur après sa libération, assortie d’une interdiction à vie de se livrer à toute forme d’action sociale ou politique. Depuis fin janvier 2010, il est détenu à la prison de Rajai Shahr, à Karaj, à l’ouest de Téhéran, où les conditions de détention sont très dures.
Collaborateur de diverses publications, Ahmad Zeidabadi est l’auteur d’articles critiques à l’égard du pouvoir iranien et traitant de questions de droits humains. Il est également secrétaire général de l’Association des diplômés, dont l’objectif est d’améliorer la situation des droits humains en Iran. Il a été arrêté le 21 juin 2009 et détenu en secret pendant 35 jours dans une cellule mesurant seulement 1 m x 1,5 m. Pendant cette période, les hommes qui l’interrogeaient l’ont frappé, dit-il, et lui auraient lancé: «On a reçu l’ordre de t’écraser, et si tu ne coopères pas, on peut faire ce qu’on veut de toi. Si tu ne veux pas signer le compte rendu d’interrogatoire, on te forcera à l’avaler.»
Il a comparu le 8 août 2009 dans le cadre d’un procès collectif «pour l’exemple» manifestement inique. Sa condamnation a été confirmée en janvier 2010. Amnesty International avait déjà fait campagne pour sa remise en liberté lorsqu’il avait été incarcéré pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.
Pour de plus amples informations sur les préoccupations d’Amnesty International au sujet des personnes détenues en Iran, veuillez-vous reporter au rapport «We are ordered to crush you»: Expanding repression of dissent in Iran. Suite
Revendications de l'action terminée
Monsieur le ministre,
Le journaliste et défenseur des droits humains, Ahmad Zeidabadi purge une peine de six ans d’emprisonnement en Iran. Il a également été condamné à une peine de cinq années d’exil intérieur après sa libération, assortie d’une interdiction à vie de se livrer à toute forme d’action sociale ou politique. Depuis fin janvier 2010, il est détenu à la prison de Rajai Shahr, à Karaj, à l’ouest de Téhéran, où les conditions de détention sont très dures.
Collaborateur de diverses publications, Ahmad Zeidabadi est l’auteur d’articles critiques à l’égard du pouvoir iranien et traitant de questions de droits humains. Il est également secrétaire général de l’Association des diplômés, dont l’objectif est d’améliorer la situation des droits humains en Iran. Il a été arrêté le 21 juin 2009 et détenu en secret pendant 35 jours dans une cellule mesurant seulement 1 m x 1,5 m. Pendant cette période, les hommes qui l’interrogeaient l’ont frappé, dit-il, et lui auraient lancé: «On a reçu l’ordre de t’écraser, et si tu ne coopères pas, on peut faire ce qu’on veut de toi. Si tu ne veux pas signer le compte rendu d’interrogatoire, on te forcera à l’avaler.»
Il a comparu le 8 août 2009 dans le cadre d’un procès collectif « pour l’exemple » manifestement inique. Sa condamnation a été confirmée en janvier 2010. Amnesty International avait déjà fait campagne pour sa remise en liberté lorsqu’il avait été incarcéré pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et je vous demande de libérer immédiatement et sans condition Ahmad Zeidabadi, qu’Amnesty international considère comme un prisonnier d’opinion.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le ministre, à l’expression de ma haute considération.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli d'avril 2012. | Retour au sommaire des Lettres contre l’oubli | Télécharger le fichier Word | S'inscrire pour recevoir un e-mail chaque mois avec les nouvelles lettres.