Arash Sadeghi et Golrokh Ebrahimi Iraee / Atena Daemi / Omid Alishenas (De gauche à droite) © Droits réservés
Arash Sadeghi et Golrokh Ebrahimi Iraee / Atena Daemi / Omid Alishenas (De gauche à droite) © Droits réservés

Iran: Action lettre terminée pour Atena Daemi, Arash Sadeghi, Golrokh Ebrahimi Iraee et Omid Alishenas Des prisonniers d'opinion doivent être libérés

Lettres contre l'oubli de novembre 2017
Atena Daemi, Arash Sadeghi, Golrokh Ebrahimi Iraee et Omid Alishenas sont des prisonniers d'opinion et doivent être libérés immédiatement et sans condition.

Atena Daemi, 29 ans, purge actuellement une peine de sept ans de prison. À l'issue d'un procès profondément inique, elle a été déclarée coupable de charges forgées de toutes pièces liées à la sécurité nationale, notamment de «rassemblement et collusion en vue de commettre des infractions compromettant la sécurité nationale». Elle a été condamnée à une peine de quatorze ans d’emprisonnement, ramenée en appel à sept ans. Son procès n’a duré que quinze minutes.
Trois autres militants, dont Omid Alishenas, étaient également jugés en même temps qu’elle. Le 26 novembre 2016, des pasdaran (gardiens de la révolution) ont violemment fait irruption dans la maison familiale d'Atena Daemi et l’ont arrêtée afin qu’elle commence à purger sa peine.

Omid Alishenas, 33 ans, a été condamné à sept ans de prison pour «rassemblement et conspiration en vue de porter atteinte à la sécurité nationale» et «outrage au guide suprême». Il a d’abord été condamné à une peine de dix ans d’emprisonnement, ramenée en appel à sept ans. Arrêté le 10 décembre 2016 pour qu’il commence à purger sa peine, Omid Alishenas a bénéficié d’une libération conditionnelle le 15 juillet 2017.

Arash Sadeghi, 30 ans, est incarcéré à la prison d’Evin, où il purge un total de dix-neuf années de prison pour deux condamnations différentes. Il a été déclaré coupable notamment de «diffusion de propagande contre le régime», sur la base de fausses accusations.

Golrokh Ebrahimi Iraee, 36 ans, a été condamnée à une peine de six ans d'emprisonnement, réduite de 30 mois en mars 2017. Elle a été condamnée pour «atteinte aux valeurs sacrées de l’islam», après avoir écrit une histoire non publiée sur la pratique de la lapidation. Sa demande de révision judiciaire a été rejetée en juillet 2017.

 
Action lettre terminée