Le 2 mars 2017, l’avocat spécialiste des droits humains avait passé 2000 jours en prison.
Il a été déclaré coupable, à l’issue d’un procès inique devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran, de plusieurs chefs d’accusation, notamment de «diffusion de propagande contre le régime» et de «création d’une organisation illégale». Ces accusations sont toutes liées à son travail de défense des droits humains, notamment sa participation à la création du Centre de défense des droits humains, par le biais duquel il défendait des prisonniers d’opinion, parmi lesquels des journalistes, des étudiants et des militants. Il est détenu à la prison d’Evin, à Téhéran, depuis son arrestation en septembre 2011.
Abdolfattah Soltani est très malade. Selon ses médecins, il court un risque élevé de crise cardiaque, faute de recevoir les soins dont il a besoin en prison. Il souffre de douleurs à la poitrine et de palpitations graves. Il a également d’autres problèmes de santé, notamment une tension instable, une hernie discale, de l’arthrite et des problèmes gastro-intestinaux. Or, les autorités refusent de lui fournir les soins médicaux nécessaires ou de le laisser sortir pour se soigner.
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