Arsalan Khodkam © Droits réservés
Arsalan Khodkam © Droits réservés

Iran: Action lettre terminée pour Arsalan Khodkam Risque d’exécution après des «aveux» forcés

Lettres contre l'oubli de septembre 2020
Arsalan Khodkam, un Kurde iranien, risque d’être exécuté après avoir été condamné à mort en 2018 pour «espionnage». Il n’a cessé de nier les faits qui lui sont reprochés.

Arsalan Khodkam, un Kurde iranien de 47 ans, risque d’être exécuté à la prison d’Urumieh, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Il a été condamné à mort le 14 juillet 2018 pour «espionnage» pour le compte du Parti démocratique du Kurdistan d’Iran (PDKI), un groupe armé kurde d’opposition, alors qu’il occupait un poste d’agent non gradé des pasdaran (gardiens de la révolution). Il n’a cessé de nier les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, les autorités l’ont accusé d’espionnage après avoir appris qu’il communiquait, via Instagram, avec un membre de la famille de sa femme qui était membre du PDKI. En février 2020, son avocat a tenté d’accéder à son dossier pour préparer une demande de grâce. Cependant, le parquet lui a indiqué qu’il ne pouvait pas représenter Arsalan Khodkam et qu’une demande de grâce soumise précédemment depuis la prison avait été rejetée.

En mai 2020, les proches d’Arsalan Khodkam ont été informés que son exécution pourrait avoir lieu à tout moment. Il est donc crucial d’engager les autorités iraniennes à annuler la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort de cet homme, et à lui accorder un nouveau procès, conforme aux normes d’équité.
 

Action lettre terminée