Le 3 mars 2008, les autorités israéliennes ont arrêté Khaled Hussein Abd al Karim Jaradat, enseignant du secondaire à Silat al Harthiya, un village de Cisjordanie. Il est détenu sans inculpation ni jugement en Israël, à la prison de Ketziot.
Un mois après son arrestation, Khaled Jaradat s’est vu notifier son placement en détention administrative pour une durée de six mois. La mesure a été renouvelée en octobre 2008, puis une deuxième fois en avril 2009.
Selon l’Agence israélienne de sécurité (AIS, le service israélien du renseignement), Khaled Jaradat est membre du Djihad islamique, une organisation radicale palestinienne responsable d’actions violentes contre des civil·e·s israélien·ne·s et interdite en Israël. Comme l’AIS n’a présenté aucun élément à l’appui de ses allégations, Khaled Jaradat et son avocat ne sont pas en mesure de contester sa détention devant les tribunaux.
Khaled Jaradat a été placé plusieurs fois en détention administrative ; la période la plus récente s’est déroulée entre août 1998 et mai 2001. Il a ensuite été assigné à résidence dans sa ville natale pendant une année. Ses enfants ont grandi sans la présence régulière de leur père. Son épouse, Um Hadi, ne peut actuellement pas aller le voir en prison, car son permis de visite a expiré en mars 2009 et n’a pas été renouvelé
Revendications de l'action terminée
Monsieur le Major général,
Le 3 mars 2008, les autorités israéliennes ont arrêté Khaled Hussein Abd al Karim Jaradat, enseignant du secondaire à Silat al Harthiya, un village de Cisjordanie. Un mois après son arrestation, Khaled Jaradat s’est vu notifier son placement en détention administrative pour une durée de six mois. La mesure a été renouvelée en octobre 2008, puis une deuxième fois en avril 2009.
Comme l’Agence israélienne de sécurité n’a présenté aucun élément à l’appui de ses allégations, Khaled Jaradat et son avocat ne sont pas en mesure de contester sa détention devant les tribunaux. Il est actuellement détenu sans inculpation ni jugement en Israël, à la prison de Ketziot.
L’épouse de Khaled Jaradat, Um Hadi, ne peut actuellement pas aller voir son époux en prison car son permis de visite a expiré en mars 2009 et n’a pas été renouvelé.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et vous demande, Monsieur le Major général, de libérer Khaled Jaradat, à moins qu’il ne soit inculpé d’une infraction dûment reconnue par la loi et jugé sans délai et de manière équitable. De même, je vous exhorte à autoriser la famille de Khaled Jaradat à lui rendre visite en prison.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Major général, en l’expression de ma haute considération
Cette lettre fait partie des «Lettres contre l’oubli» de décembre 2009.
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