Depuis 2007, de nombreuses démolitions d’habitations et d’autres constructions ont eu lieu à Hadidiya et à Humsa. En août 2007, les abris de 40 familles ont été détruits. En juin 2009, l’armée israélienne a détruit des habitations et d’autres constructions appartenant à 18 familles et a saisi leur citerne, ainsi qu’un tracteur et une remorque qu’elles utilisaient pour aller chercher de l’eau. Les autorités israéliennes ont également démoli des constructions à plusieurs reprises dans des villages palestiniens voisins en 2010.
Les conditions de vie à Hadidiya et à Humsa sont extrêmement difficiles. La construction de bâtiments en dur leur étant interdite, les villageois résident dans des tentes et des cabanes, constructions également jugées «illégales» par l’armée israélienne et susceptibles d’être détruites. Les communautés palestiniennes de la vallée du Jourdain, qui tiraient auparavant l’essentiel de leur subsistance de l’agriculture et de l’élevage d’ovins, sont actuellement menacées par la pénurie d’eau et le manque de pâtures.
Les autorités israéliennes affirment que les habitants de Hadidiya et de Humsa n’ont pas le droit de vivre dans la région parce qu’il s’agit d’une « zone militaire fermée ». Leur situation illustre la stratégie que les autorités ont manifestement choisi de suivre pour pousser les Palestiniens à quitter cette partie de la Cisjordanie. La communauté internationale a témoigné son soutien aux habitants de ces villages et est intervenue en leur faveur; toutefois, son attention s’est relâchée ces dernières années. Il est essentiel d’agir à nouveau, et ce sur la durée.
Revendications de l'action terminée
Monsieur le Ministre,
Les habitants des hameaux de Hadidiya et de Humsa, dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, vivent constamment dans la crainte d’être expulsés de force et de voir leurs habitations et leurs moyens de subsistance réduits à néant par l’armée israélienne. Ils rencontrent de grandes difficultés à s’approvisionner en eau, l’utilisation des ressources locales étant exclusivement réservée aux colonies israéliennes voisines, qui sont illégales aux termes du droit international.
Depuis 2007, de nombreuses démolitions d’habitations et d’autres constructions ont eu lieu à Hadidiya et à Humsa. En août 2007, les abris de 40 familles ont été détruits. En juin 2009, l’armée israélienne a détruit des habitations et d’autres constructions appartenant à 18 familles et a saisi leur citerne, ainsi qu’un tracteur et une remorque qu’elles utilisaient pour aller chercher de l’eau. Les autorités israéliennes ont également démoli des constructions à plusieurs reprises dans des villages palestiniens voisins en 2010.
Les conditions de vie à Hadidiya et à Humsa sont extrêmement difficiles. La construction de bâtiments en dur leur étant interdite, les villageois résident dans des tentes et des cabanes, constructions également jugées «illégales» par l’armée israélienne et susceptibles d’être détruites. Les communautés palestiniennes de la vallée du Jourdain, qui tiraient auparavant l’essentiel de leur subsistance de l’agriculture et de l’élevage d’ovins, sont actuellement menacées par la pénurie d’eau et le manque de pâtures.
Je suis très préoccupé·e par cette situation et vous exhorte, Monsieur le Ministre, à adopter un moratoire sur les démolitions et les expulsions forcées à Hadidiya et à Humsa, ainsi qu’à restituer les biens saisis. De plus, je vous demande instamment la levée des entraves discriminatoires à l’accès à l’eau, à l’électricité et aux produits de première nécessité.
Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’expression de ma haute considération.
Cette lettre fait partie des Lettres contre l’oubli de février 2011.
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