«Rien ne peut justifier le maintien en détention d'Ahed Tamimi. La vidéo des événements montre clairement qu'elle représentait une faible menace pour le soldat qu'elle a giflé, car il se trouvait devant elle, lourdement armé. Son maintien en détention est excessif au regard d'une infraction comparativement mineure et totalement inapproprié pour un mineur. Nous demandons aux autorités israéliennes de la remettre immédiatement en liberté.
«Le maintien en détention d'Ahed Tamimi et son procès devant un tribunal militaire illustrent la discrimination institutionnelle qui caractérise le traitement infligé aux mineurs palestiniens qui militent contre l'occupation israélienne et montrent qu'Israël bafoue ses obligations internationales en termes de droits humains vis-à-vis des mineurs.
«Ce serait une grave injustice si Ahed Tamimi était condamnée à une peine de prison à titre de sanction pour son militantisme.» - Magdalena Mughrabi, directrice adjointe pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International
«Ce serait une grave injustice si Ahed Tamimi était condamnée à une peine de prison à titre de sanction pour son militantisme contre les conditions répressives bien documentées mises en œuvre par les forces occupantes.»
Selon son avocat, Ahed Tamimi a subi des sessions d'interrogatoire longues et agressives, parfois durant la nuit, et les personnes qui l'ont interrogée ont menacé des membres de sa famille. Selon sa famille, elle a aussi enduré plusieurs transferts physiquement épuisants de la prison au tribunal en compagnie d'autres détenus mineurs, sans avoir accès à des toilettes.