En réaction à l’explosion dévastatrice qui a eu lieu mardi 4 août à Beyrouth, tuant des dizaines de personnes et en blessant des milliers d’autres, Julie Verhaar, Secrétaire générale par intérim d’Amnesty International, a déclaré :
«Les scènes effroyables observées à la suite de l’explosion d’hier sont dévastatrices pour un pays qui souffrait déjà sous le poids d’une multitude de crises. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ce moment tragique.
«Peu importe ce qui peut avoir provoqué cette explosion, notamment la possibilité qu’il s’agisse d’une grande quantité de nitrate d’ammonium stockée de manière dangereuse, Amnesty International appelle à l’instauration rapide d’un mécanisme international afin d’enquêter sur ce qu’il s’est passé.
«Amnesty International appelle également la communauté internationale à augmenter de toute urgence son aide humanitaire au Liban à un moment où le pays était déjà aux prises avec une grave crise économique, ainsi qu’avec la pandémie de COVID-19.»
Complément d’information
Mardi 4 août, une explosion dans la zone portuaire de Beyrouth, au Liban, a tué au moins 100 personnes et en a blessé au moins 4000 autres.
Le président libanais Michel Aoun a déclaré que l’explosion avait été causée par 2750 tonnes de nitrate d’ammonium qui avaient été stockées de manière dangereuse dans un entrepôt. Le 5 août, une période de deuil de trois jours a été déclarée, tandis que les équipes de secours continuent de chercher des survivants parmi les débris.
Amnesty International considère qu’une enquête internationale, exempte de toute interférence politique nationale potentielle, est nécessaire pour garantir vérité, justice et réparations aux victimes.