Amnesty International demande aux autorités de veiller à ce que toutes les personnes qui ont perpétré cette attaque et qui ont participé à sa planification soient appréhendées et déférées à la justice.
Cette attaque ne doit pas faire capoter une transition réussie
«Il ne faut pas laisser cette attaque meurtrière, tout à fait déplorable, faire capoter ce que beaucoup considèrent comme la transition la plus réussie de la région, transition de l’autoritarisme à l’état de droit et au respect des droits humains, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
«La meilleure réponse serait de traduire les responsables présumés en justice, dans le cadre de procès équitables. Revenir aux mesures draconiennes qui piétinaient les droits fondamentaux sous l’ère Ben Ali ne ferait qu’aggraver cette tragédie et irait dans le sens de ceux qui tentent de déstabiliser la transition tunisienne.»
L'attaque n'a pas encore été revendiquée
Les forces de sécurité ont tué les deux hommes armés sur le lieu de l’attaque, le musée du Bardo, situé à côté du Parlement tunisien. Elles continuent de chercher des complices. Aucun groupe n’a encore revendiqué cette attaque.
Selon la déclaration du Premier ministre tunisien Habib Essid, deux Tunisiens, dont un policier, ainsi que des ressortissants italiens, espagnols, polonais et allemands comptent parmi les victimes.
18 mars 2015