Les femmes ont joué un rôle primordiale lors des manifestations comme en témoigne le Prix Nobel de la Paix décerné l'automne dernier à la militante yéménite Tawakkol Karman, présidente de l'organisation «Femmes journalistes sans chaînes» et militante pour les droits des femmes. Mais d'autres militantes ont été brutalement attaquées, battues et parfois emprisonnées en raison de leur engagement (voir à ce sujet le communiqué d'Amnesty International).
Des citoyennes de moindre importance
Au Yémen, les femmes sont traditionnellement traitées comme des personnes de seconde importance – selon la loi, le droit de tribu et le droit coutumier. Cela concerne notamment le droit matrimonial et le droit de succession, mais également la valeur accordée à la voix de la femme devant la justice, et dans les affaires où l' «honneur de la famille» est en jeu.
Le gouvernement de transition doit agir
Les femmes gardent l’espoir de voir leur situation changer et les violations des droits des femmes prendre fin. Le premier pas serait que le gouvernement de transition mette en place des mesures concrètes et dialogue avec les organisations de défense des droits des femmes.
Amnesty International les soutient avec une action de lettres à l'occasion de la Journée internationale des femmes et tout au long du mois de mars 2012.