Les armes à sous-munition font de nombreuses victimes parmi les personnes civiles.
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Cette décision est d'autant plus réjouissante qu'elle contredit le refus de La Commission de politique de sécurité de la chambre du peuple du 18 octobre 2011.
Le Conseil national a fait preuve de bon sens en décidant d’adhérer à cette Convention et d’interdire ainsi la fabrication et l’usage de ces armes dangereuses pour le peuple suisse. En effet, autoriser l’utilisation des bombes à sous-munitions reviendrait à mettre en danger notre population puisque ces armes meurtrières, qui entraînent chaque année des milliers de victimes civiles, ne pourraient être utilisées qu’à l’intérieur de nos frontières.
Le Conseil national a également montré qu’il faisait passer le sort des populations civiles et le respect du droit international humanitaire avant des intérêts stratégiques et économiques discutables.