Des centaines de milliers de lettres de soutien et d’appel à sa libération ont été envoyés par les sympathisants d’Amnesty International dans le cadre du Marathon des lettres. Celles-ci ont permis la libération d’Albert Woodfox après plus de 43 ans de condamnation à l’isolement dans une prison d’état en Louisiane.
A 14 ans, Mazen fut embarqué par les forces de sécurité sans mandat ni justification pour avoir exprimé son opinion. Amnesty a été un des premiers à parler de cette histoire et à la diffuser aux médias. Ceci a mis le gouvernement égyptien dans une situation embarrassante et l’a poussé à libérer Mazen.
Après un travail de pression par les sympathisants d’Amnesty International et de Human Rights Watch, douze autres hommes et femmes ont été libérés en juillet et en août. Ils étaient tous retenus secrètement à Kharkiv, au nord de l’Ukraine.
Le jeune homme a passé plus de deux ans derrière les barreaux. Il avait été arrêté en 2014, à l’âge de 18 ans, parce qu’il portait un t-shirt évoquant une «nation sans torture» et une écharpe avec le logo de la «révolution du 25 Janvier». Il avait été accusé d’appartenir à un groupe interdit et d’avoir participé à une manifestation non autorisée. 145'000 personnes se sont mobilisées pour sa libération.
Des militants d’Amnesty du monde entier ont écrit plus de 394'000 lettres, emails, tweets et plus à l’occasion du Marathon des lettres. Elle a été libérée en même temps que plusieurs étudiants.
Elle avait été condamnée à 40 ans de prison en 2011 après une fausse couche. Des milliers de militants d’Amnesty International ont demandé urgemment au Salvador d’arrêter de criminaliser l’avortement.
Il avait été condamné en septembre pour «rébellion» pour avoir participé à l’organisation d’une manifestation pacifique.
Khadija avait été condamnée en septembre 2015 à une peine de sept ans et demi de prison, sur la base de charges inventées de détournement de fonds, d’entreprenariat illégal, d’évasion fiscale et d’abus de pouvoir. Elle a été libérée en mai, en même temps que d’autres journalistes.
Yecenia Armenta Graciano a été arrêtée de façon arbitraire le 10 juillet 2012 par la police judiciaire de l'État de Sinaloa, et elle a ensuite été torturée pendant 15 heures et forcée à «avouer» son implication dans le meurtre de son mari. La décision prise par un juge, le 7 juin 2016, d'acquitter Yecenia Armenta de la remettre en liberté a mis fin à quatre ans d'injustice.
Ces étudiants angolais ont été arrêtés pour avoir participé à un groupe de lecture où les jeunes discutaient de liberté et de démocratie.
Le militant écologiste et prisonnier d’opinion avait été emprisonné injustement pendant 9 mois.
Plus de 120'000 personnes à travers le monde ont signé notre pétition adressée aux autorités locales. Belén, âgée de 27 ans avait été condamnée à huit ans de prison après une fausse couche. Une décision finale est encore en suspens.
Les militants congolais Fred Bauma et Yves Makwambala ont été remis en liberté en août – un nouveau succès pour la campagne d’envoi de lettres d’Amnesty International Écrire pour les droits. Un immense merci aux 170 000 d’entre vous qui se sont mobilisés pour Fred et Yves en demandant leur libération. Votre solidarité et votre engagement militant ont permis d’entretenir l’espoir des nombreux jeunes militants de Lutte pour le changement (LUCHA), l’organisation dont Fred et Yves sont membres.
Homa Hoodfar a été remise en liberté le 26 septembre 2016. Elle avait été placée en détention de façon arbitraire dans une prison de Téhéran, depuis plus de trois mois et demi, et n’avait accès à sa famille et à son avocat que de façon très limitée.
Des militants pacifiques ont été libérés sous caution en décembre après un énorme travail de pression de la part d’Amnesty International et de ses sympathisants.
En mai, Amnesty International a pu avoir accès à un centre antiterroristes à Anbar, à l’ouest de Bagdad en Irak. Là-bas, 700 personnes, dont des jeunes de 15 ans, étaient retenu dans des conditions inhumaines parce qu’ils étaient suspectés d’avoir des liens avec l’Etat Islamique. Après la publication de nos recherches et un entretien avec le Premier Ministre irakien, 293 personnes ont été libérées.
Le 11 mai, Amnesty International a exposé les décès de plus de 150 personnes dans une entreprise militaire nigérienne en 2016. Onze bébés et enfants en faisaient partie. Pendant que les forces militaires nigériennes reniaient ces recherches, approximativement 100 personnes détenues ont été libérées après la publication du rapport.
En mars Amnesty International dénonçait l’exploitation des travailleurs migrants construisant le stade de football pour la coupe du monde de 2022 au Qatar. Les actions des sympathisants d’Amnesty, combinées aux recherches, ont provoqués des réactions des autorités du Qatar, des compagnies de construction et de la FIFA. Deux compagnies ont rendu leurs passeports aux travailleurs et la FIFA a déclaré mettre en place un comité indépendant afin de surveiller la coupe du monde de 2022.
Le président Hissène Habré a été condamné à la prison à perpétuité le 30 mai pour crime contre l’humanité, crimes de guerre et tortures commis au Tchad entre 1982 et 1990.
Alireza Tajiki a été sauvé de la pendaison après de nombreuses protestations condamnant son exécution imminente. Il devait être pendu le 15 mai 2016, mais après le lobbying d’Amnesty International et les tweets des militants adressés aux autorités, l’exécution a été stoppée. Alizera n’est pas encore en sécurité, Amnesty International s’adresse maintenant à l’Iran afin que sa sentence soit annulée.
Votre soutien continu pour abolir la peine de mort a porté ses fruits aux Maldives et en Indonésie. En juillet, vous avez permis d’arrêter (en tout cas temporairement) la reprise planifiée des exécutions aux Maldives après plus de 60 ans. Les militants d’Amnesty international ont fait campagne afin de stopper l’exécution de 14 indonésiens condamnés pour affaire de drogue après un procès injuste.
A la suite d’une pression internationale de la part de sympathisants d’Amnesty International et autres, une fillette sérieusement blessée a pu être évacuée de la ville de Madaya le 13 août afin de recevoir des soins médicaux. Ghina Ahmad Wadi avait reçu une balle d’un sniper des forces du gouvernement syrien après être allée acheter des médicaments pour sa mère.
Grâce à vos actions, le gouvernement du Burkina Faso a plaidé en février pour l’éradication du mariage forcé et précoce. Cela a permis d’augmenter l’âge légal du mariage pour les filles à 18 ans et de s’assurer que le mariage forcé est défini clairement dans le livre de lois. Plus d’un demi-million de vos signatures faisant parties de nos campagnes «My Body My Rights» et du Marathon des lettres ont rendu possible ces changements.
Plus de 225'000 personnes ont signé notre pétition adressée aux autorités du Malawi demandant d’arrêter de tuer des personnes albinos. Aujourd’hui, les individus ayant des os ou des parties du corps d’une personne atteinte d’albinisme seront condamnés à perpétuité.
Vos efforts pour abolir la torture a fait progresser la loi dans le bon sens dans plusieurs pays. La Guinée en a fait un crime, tandis qu’au Togo la loi a été renforcée pour se mettre en accord avec la loi international. Plusieurs années de campagne de la part des sympathisants d’Amnesty International ont fait que le Canada s’engage à ratifier le Protocole facultatif à la Convention contre la torture.
En août, le Canada a lancé une enquête nationale sur les disparitions et les meurtres de femmes et filles autochtones. Cette décision a été prise après plusieurs décennies de campagne de la part des sympathisants d’Amnesty, de groupes de femmes autochtones et d’autres.
-
Nouvelle loi concernant les disparitions au Pérou
Des milliers de personnes recherchant leurs proches disparus pourront finalement découvrir ce qui leur est arrivé grâce à une nouvelle loi introduite en juin.
Après cinq décennies d’injustice, les jeunes âgés de 17 ans ne seront plus emprisonnés dans les prisons pour adultes, ni jugés comme tel. Cela veut dire que les enfants, et particulièrement les indigènes qui sont plus exposés aux arrestations, auront plus de chance d’être réhabilités.
-
Norvège et Danemark : avancée historique pour les droits des transgenres
En juin, la Norvège adopte une nouvelle loi permettant aux personnes transgenres d’avoir accès à la reconnaissance légal du genre, à travers une procédure transparente et rapide. Cela permet à ces personnes de déterminer elles-mêmes leur genre. En mai au Danemark, le parlement pris la décision de ne plus classer les personnes transgenres comme souffrant d’un trouble mental.
Des personnes à travers la planète ont rejoint notre campagne afin de révéler l’impact dévastateur des munitions à fragmentation fabriquées par la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, et le Brésil. Celles-ci ont été utilisées par l’Arabie Saoudite au Yémen. Les Etats-Unis ont maintenant suspendu les transferts de ces bombes. En décembre, l’Arabie Saoudite a déclaré qu’elle n’utilisera plus de bombes à fragmentations fabriquées par les Etats-Unis. Amnesty International continue son combat pour les abolir définitivement.
Le 12 mai, Nauru est devenu le 103 pays abolissant la peine de mort. En octobre, la Guinée développait une loi abolissant la peine de mort pour la plupart des crimes.
Des années de mobilisation de la part des militants d’Amnesty International et de l’Omega Research Foundation ont permis à l’Union Européenne d’introduire en octobre des règles plus restrictives concernant la vente et la promotion de matériel utilisé pour la torture et les exécutions.
Les femmes et filles polonaises ont envahi les rues afin de protester contre la proposition d’une loi qui prévoyait de durcir encore la législation très restrictive du pays sur l'avortement. Le Parlement réuni en session plénière dans la matinée du 6 octobre l'a également rejetée. Un succès historique pour le droit des femmes dans ce pays.