2020 a également été une folle année pour le staff d'Amnesty Suisse: home office a souvent rimé avec séances virtuelles. © AICH
2020 a également été une folle année pour le staff d'Amnesty Suisse: home office a souvent rimé avec séances virtuelles. © AICH

Droits humains 2020 Des succès pour les droits humains

20 décembre 2020
2020 aura été une année intense. La pandémie de Covid-19 nous a toutes et tous mis au défi, sans compter qu'elle a rendu la défense des droits humains encore plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Dans certaines parties du monde, le Covid-19 a même été utilisé pour réprimer les militant·e·s. Malgré ces circonstances, des gens du monde entier se sont mobilisés et ont prouvé que le changement est possible. Amnesty International continuera à s'engager en faveur des droits humains en 2021 - et ce, grâce à votre soutien!

Malgré les difficultés rencontrées en raison de la pandémie de Covid-19 et malgré les nombreux obstacles qui se sont dressés, nous avons constaté de nombreuses victoires pour les droits humains, mois après mois. Voici quelques exemples de nos plus belles victoires de 2020:

Janvier

Droits des personnes en situation de handicap rétablis au Kazakhstan

En raison de son handicap intellectuel, le Kazakh Vadim Nesterov a été déclaré inapte lorsqu’il a eu 18 ans, en 2011. Il  a été privé de la possibilité de prendre des décisions quant à sa propre vie et d’exercer ses droits. À la suite d’un rapport d’Amnesty International, qui présentait notamment son cas, et d’une intervention stratégique de l’Association des psychanalystes du Kazakhstan, les droits de Vadim Nesterov ont été rétablis en janvier, ce qui représente une véritable victoire pour les personnes en situation de handicap au Kazakhstan.

klein_Kiribati_5215651715_ac5b417532_b.jpg Kiribat risque de sombrer en raison du changement climatique (le niveau de la mer monte déjà), menaçant les moyens de subsistance de la population. © 350.org

Décision historique en faveur des droits des réfugié·e·s climatiques

Dans une affaire relative au droit d’asile, un organe de l’ONU chargé de la protection des droits humains a décidé que les gouvernements doivent désormais prendre en considération les violations des droits humains causées par la crise climatique lorsqu'ils envisagent d’expulser des demandeurs d'asile. Ioane Teitiota, un homme originaire des Kiribati, avait déposé en 2010 une demande d'asile en tant que «réfugié climatique» en Nouvelle-Zélande. Sa demande avait été rejetée. Bien que le Comité des droits de l'homme ait estimé que l’expulsion de cet homme n’a pas été illégale parce qu’il n'y avait pas de danger immédiat pour sa vie aux Kiribati, il a cependant reconnu que le changement climatique représentait une grave menace pour le droit à la vie et que les décideurs devaient tenir compte de cela lors de l’examen des recours contestant une ordonnance d’expulsion.

FÉvrier

La responsabilité des entreprises s'applique aussi au siège

Dans un arrêt historique, la Cour suprême du Canada a décidé qu'un procès pour violation des droits humains contre Nevsun Resources - une société minière basée à Vancouver - devrait être poursuivi au Canada. Amnesty International et la Commission internationale de juristes étaient intervenues conjointement. Les plaignants érythréens avaient témoigné qu'ils étaient forcés de travailler dans une mine d'or, de cuivre et de zinc, ce qui équivaut à du travail forcé. Cette décision envoie un message clair aux entreprises canadiennes, à savoir qu'elles peuvent être tenues pour responsables de violations présumées des droits humains à l'étranger. En savoir plus sur le thème économie et droits humains.

Mars

269444_SPAIN-CRIME-RAPE-TRIAL-DEMO.jpg Manifestation en Espagne contre les violences sexuelles avec le slogan «No es no». © AFP via Getty Images.

No es no!

L’Espagne a annoncé l’examen d’un projet de loi qui définirait le viol comme un rapport sexuel sans consentement, en accord avec les normes internationales en matière de droits humains. Cette réforme législative fait suite à plusieurs affaires de viols en réunion qui ont été largement médiatisées. Justice n’a pas été rendue aux victimes dans ces affaires. Le projet de loi en question, comprenant d’autres mesures visant à prévenir les violences sexuelles et à y réagir, est en attente d’examen par le Parlement. En savoir plus sur la campagne d'Amnesty contre les violences sexuelles.

Punir les crimes de droit international

La Cour pénale internationale a décidé d’ouvrir une enquête sur des crimes au regard du droit international commis par toutes les parties au conflit en Afghanistan. La Chambre d’appel a annulé une décision d’avril 2019 de la Chambre préliminaire de ne pas ouvrir d’enquête, décision qu’Amnesty avait critiquée.

Peine capitale en recul

Le Colorado est devenu le 22ème État américain à abolir officiellement la peine de mort à la fin du mois de mars. Les dernières condamnations à mort ont été commuées en peine de prison à vie par le gouverneur Jared Polis. La loi sur l'abolition de la peine de mort avait déjà été adoptée par la Chambre des représentants de l'État en février - contre la volonté des républicains. Le gouverneur Jared Polis a déclaré lors de la signature du projet de loi qu'il n'y avait jamais eu de condamnations à mort «justifiées», et qu'il ne pouvait pas y en avoir. En savoir plus sur le thème de la peine de mort.

Avril

239792_Wang-Quanzhang.jpg Le défenseur des droits humains Wang Quanzhang avec sa femme et son enfant. © privat
Wang Quanzhang enfin libéré

Après avoir passé quatre ans et demi en prison, Wang Quangzhang a enfin pu retrouver sa famille. L'avocat chinois spécialisé dans la défense des droits humains avait été arrêté en 2015 dans le cadre d'une vague de répression contre plus de 50 défenseurs, avocats et activistes pour les droits humains. Wang Qunzhang a été détenu pendant près de trois ans sans acun contact avec le monde extérieur et n'a bénéficié d'aucune représentation juridique. Ce n'est qu'en 2018 que sa famille a appris qu'il était encore en vie. En 2019, il avait été condamné à quatre ans et demi de prison lors d'un procès inique.

Abolition de la peine de mort au Tchad

Le 28 avril, l'Assemblée nationale du Tchad a voté à l'unanimité l'abolition de la peine de mort pour les actes de terrorisme. Le pays avait réintroduit la peine de mort en 2015 dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. L'amendement actuel vise à «harmoniser notre législation avec celles de tous les pays du groupe G5 Sahel», a déclaré le ministre de la Justice Djimet Arabi aux médias. Il ne croit pas que la peine de mort ait un effet dissuasif.

Migrant·e·s libéré·e·s au Mexique

Les appels d’Amnesty International aux autorités mexicaines à mettre fin aux détentions dangereuses et discriminatoires de migrant·e·s ont contribué à la libération de la plupart des personnes migrantes et demandeuses d’asile qui étaient détenues dans les 65 centres de rétention du pays.

Mai

242772_BAHRAIN-MAY1-DEMO.jpg Manifestation pour la défenseure des droits humains Nabeel Rajab. © Mohammed Al-Shaikh/AFP/Getty Images.

Militant en faveur des droits humains libéré

À Bahreïn, après des années de campagne d’Amnesty International et d’autres organisations de défense des droits humains, le militant en faveur des droits humains Nabeel Rajab a été libéré de prison. Nabeel Rajab avait été emprisonné en 2016 et condamné à cinq ans de prison pour, entre autres, «diffusion de fausses rumeurs». Il avait critiqué le gouvernement et son utilisation de la torture sur les médias sociaux. D’après l’un de ses avocats, Mohamed Al Jishi, Nabeel Rajab passera les trois dernières années de sa condamnation initiale hors de prison.

Libérée d'un camp de rééducation

Après plus de deux ans de détention dans un «camp de rééducation» chinois, Guligeina Tashimaimati, d’origine ouïghoure, a été remise en liberté. La doctorante d'une université en Malaisie était rentrée chez elle, dans le district d'Ili dans la région autonome du Xinjiang, le 26 décembre 2017. Elle était portée disparue depuis. Peu après sa libération, Guligeina Tashimaimaiti a pu contacter sa famille par appel vidéo.

Solidarité avec les personnes réfugiées et migrantes

Au début du mois de mai, une Cour d’appel française a relaxé un agriculteur qui était poursuivi pour avoir simplement aidé des personnes demandeuses d’asile dans le besoin. En 2017, Cédric Herrou avait été condamné pour aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irréguliers de personnes réfugiées et migrantes à la frontière franco-italienne. Les poursuites engagées à son encontre étaient emblématiques de la tendance croissante, dans toute l’Europe, à criminaliser les actes de solidarité. En savoir plus sur la campagne «LIBRE» contre la criminalisation de la solidarité.

Juin

Policiers violents arrêtés

Grâce au travail de plaidoyer et de campagne d’Amnesty International et de ses partenaires, deux policiers croates ont été poursuivis en justice pour avoir frappé un migrant afghan qui avait été intercepté près de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine.

La mobilisation a porté ses fruits

Li Qiaochu, défenseure des droits des femmes et des droits des travailleuses et travailleurs en Chine, a été libérée sous caution et autorisée à rentrer chez elle en juin. Li Qiaochu avait été emmenée par la police en février, et ce n'est que deux mois plus tard que la police a confirmé qu'elle était détenue. Amnesty avait rendu public la disparition de Li Qiaochu par une campagne de lettres et s'était largement mobilisée, ce qui a peut-être conduit à cette libération exceptionnellement rapide.

Juillet

257326-Magai-Matiop-Ngong.jpg Magai avait 15 ans lorsqu'il a été condamné à mort. Ses protestations selon lesquelles le meurtre dont il était accusé était un accident n'ont servi à rien. Il a été condamné à mort malgré son jeune âge. © Amnesty International

Un adolescent sorti du couloir de la mort

L’adolescent sud-soudanais Magai Matiop Ngong avait été condamné à mort à l'âge de 15 ans. Il est finalement sorti du couloir de la mort le 29 juillet. Touchées par son cas, des personnes du monde entier avaient envoyé pas moins de 765 000 messages de soutien dans le cadre du Marathon des lettres en 2019. Le cas de Magai Matiop Ngong a ouvert un débat sur le recours à la peine de mort contre des mineurs au Soudan du Sud, ce qui constitue une avancée rare et encourageante.

Rapport déterminant sur la déforestation illégale d'une entreprise de distribution de viande

Quelques heures après la publication de notre rapport sur la déforestation illégale et les accaparements de terres dont est responsable la chaîne d’approvisionnement de JBS, la plus grosse entreprise mondiale de distribution de viande, la procureure fédérale de l’État brésilien de Rondônia a annoncé que son bureau allait diligenter une enquête sur les conclusions d’Amnesty International. Une semaine plus tard, l’ancien auditeur indépendant de JBS a confirmé avoir dénoncé l’entreprise pour avoir affirmé à tort que ses activités dans la région de l’Amazonie au Brésil suivaient une politique du zéro déforestation. Par la suite, le plus grand fonds d’investissement européen, Nordea Asset Management, a retiré JBS de son portefeuille en raison des informations sur la chaîne d’approvisionnement indirecte de l’entreprise. En octobre, JBS s’est engagée à assurer une surveillance de toute sa chaîne d’approvisionnement d’ici 2025, notamment des exploitations «fournisseuses indirectes» problématiques liées à la déforestation.

Black Lives Matter: recensement des violences policières

Notre plateforme de recensement des violences policières commises aux États-Unis pendant les manifestations du mouvement #BlackLivesMatter a contribué à mettre en lumière les atteintes aux droits humains commises dans le pays et a été intégrée à des documentaires vidéo du New York Times, du Washington Post, et de CNBC. Des chercheurs et chercheuses d’Amnesty sont également intervenus auprès du Congrès et ont témoigné devant l’Assemblée législative de l’Oregon pour l’aider à réécrire ses lois relatives à l’usage du gaz lacrymogène.

Une journaliste et blogueuse libérée

La journaliste et présidente de l’association des blogueurs du Niger Samira Sabou a été libérée grâce aux appels d’Amnesty International. A sa libération, elle a déclaré: «Je n’oublie pas Amnesty International qui a mis en lumière l’incohérence de mon arrestation. J’ai été touchée par la solidarité et le soutien qui m’ont été témoignés des quatre coins du monde.»

août

Des preuves qui mènent à une inculpation

Un haut responsable des carabineros (police nationale en uniforme du Chili) a été arrêté et inculpé. Deux mois plus tôt, Amnesty International publiait des éléments tendant à prouver qu’il était responsable d’avoir rendu l’étudiant Gustavo Gatica aveugle lors des manifestations de l’année dernière, marquées par le recours illégal à la force par la police.

Qatar Amnesty s'engage pour les droits des travailleurs migrants qui sont employés au Qatar dans des conditions parfois inhumaines, notamment dans le cadre de la construction des stades pour la Coupe du monde de football. © Warren Little/Getty Images
Des améliorations au pays de la Coupe du monde 2022

Dans le but d’aider à protéger les travailleurs et travailleuses migrants de l’exploitation par le travail, le Qatar a aboli l’obligation pour les travailleurs et travailleuses migrants d’obtenir la permission de leur employeur pour changer d’emploi et a annoncé un nouveau salaire minimum non discriminatoire. La Coupe du monde 2022 doit se tenir au Qatar et Amnesty fait campagne depuis plusieurs années pour renforcer les droits des travailleurs et travailleuses migrants. Bien que ces réformes soient une avancée positive, elles doivent être rapidement et pleinement mises en œuvre.

SEPTEMBrE

Protection des journalistes

Le procureur général de Somalie a déclaré que le gouvernement allait nommer un procureur spécial chargé des crimes contre les journalistes. Cette avancée fait suite à notre rapport intitulé «We Live In Perpetual Fear», publié en février, qui dénonçait les atteintes au droit à la liberté d’expression en Somalie, à notre travail direct de plaidoyer auprès des autorités et à la pression croissante des groupes locaux de plaidoyer médiatique.

Octobre

201006_270968_Floyd_Petitionsübergabe.jpg Des manifestations contre le racisme ont eu lieu partout dans le monde, ici à Vienne au mois de juin. ©Christopher Glanzl / Amnesty International Austria
1 million de signatures pour George Floyd

Amnesty International a remis plus d'un million de signatures du monde entier au procureur général des États-Unis William Barr. L'organisation des droits humains et ses militant·e·s réclament la justice pour George Floyd, un homme noir tué par la police à Minneapolis, dans le Minnesota, le 25 mai 2020.

Narges Mohammadi libérée

Grâce au travail de campagne sans relâche des sympathisant·e·s d’Amnesty, plusieurs personnes injustement emprisonnées ont été libérées. Parmi elles, la défenseure des droits humains iranienne Narges Mohammadi qui présentait des syndromes de Covid-19 et qui souffre d'autres antécédents médicaux. Elle était privée de soins médicaux depuis le 24 décembre 2019. Alaa Shaaban Hamida, un médecin égyptien de 26 ans, a également été libéré au mois d'octobre. Il avait été arrêté après avoir signalé un cas de Covid-19 aux autorités. Les autorités égyptiennes ont menacé voire arrêté des professionnels de la santé en les accusant de «propagation de fausses rumeurs» et de «terrorisme». Au Soudan du Sud, le militant Kanybil Noon a été libéré après avoir passé 117 jours en détention sans inculpation. Il était en mauvaise santé et avait été privé de soins médicaux.

De courageux·euses syndicalistes

En juin 2020, la police malaisienne a dispersé une manifestation pacifique organisée contre une entreprise de services de nettoyage pour les hôpitaux. Les revendications portaient sur le traitement inique de syndicalistes par cette entreprise et sur le manque d’équipements de protection individuelle (EPI) pour le personnel de propreté. Cinq manifestant·e·s ont été arrêté·e·s et accusé·e·s de «rassemblement non autorisé», en violation de leurs droits à la liberté d'association et de réunion. Le 2 octobre, le magistrat d'Ipoh a ordonné la libération des cinq détenu·e·s. Les poursuites contre les syndicalistes sont abandonnées.

Novembre

260583_Denmark-rape-report-launch-stunt.jpg Le gouvernement danois s'est mis d'accord avec les partis de la coalition sur une nouvelle définition du viol. Un grand succès pour les militant·e·s des droits des femmes qui sont descendu·e·s inlassablement dans la rue pour ce changement de loi. © Amnesty International Denmark
Le sexe sans consentement est un viol

Au Danemark, le gouvernement a accepté de modifier le Code pénal pour enfin reconnaître qu’un rapport sexuel sans consentement est un viol. Il s'agit d'une grande victoire pour les militant·e·s pour les droits des femmes et les victimes qui se battent depuis des année pour une réforme de la loi sur le viol. En savoir plus sur les violences sexuelles et sur notre campagne de 2019 à ce sujet.

Plus de coopération avec les groupes militaires au Myanmar

La brasserie japonaise Kirin a annoncé qu'elle avait suspendu tous les paiements de dividendes à Myanmar Economic Holdings Limited (MEHL), le partenaire commercial de Kirin dans deux entreprises communes au Myanmar. Cette décision fait suite à des recherches menées par Amnesty International qui ont révélé la manière dont les bénéfices des sociétés Myanmar Brewery Limited et Mandalay Brewery Limited, détenues conjointement par Kirin et MEHL, sont allés à MEHL, dont les actionnaires comprennent des unités militaires responsables de crimes au regard du droit international. L'entreprise coréenne de vêtements Pan-Pacific a également décidé de mettre fin à ses relations commerciales avec MEHL.

Une avancée historique pour les droits des femmes en Argentine

L'avortement doit être légalisé en Argentine. Le président Alberto Fernández a honoré sa promesse électorale de présenter un projet de loi historique au Congrès sur la légalisation de l’avortement le 18 novembre. Le chambre basse du Parlement a approuvé le projet de loi au début du mois de décembre. La loi pourrait être adoptée d'ici à la fin de l'année 2020.

Décembre

201201_zurich_pride_IMG_7970Simon-Mäder.jpg Les mêmes droits pour toutes et tous: membres d'Amnesty lors de la Zurich Pride en 2018. © Simon Mäder
Enfin le mariage pour toutes et tous

Avec la décision du Conseil des Etats, le «mariage pour tous» deviendra enfin une réalité en Suisse - des années après de nombreux autres pays européens. Le Conseil national avait déjà approuvé l'égalité devant la loi le 11 juin. Amnesty fait campagne pour l'ouverture du mariage depuis des années. Cependant, la décision du Parlement est incontestablement le résultat de l'engagement inlassable des organisations queer en Suisse.

Et le meilleur pour la fin...

Le mouvement d’Amnesty a atteint plus de 10 millions de sympathisant·e·s dans le monde en 2020. Il s’agit d’une réussite extraordinaire et Amnesty souhaite remercier chacun et chacune d’entre vous qui vous êtes mobilisés et avez fait changer les choses.

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