N°48 - février 2007 - Amérique latine: la gauche à l'épreuve du pouvoir
La gauche a-t-elle tenu ses promesses en Amérique latine ? La question est d’actualité : en un an, cinq chef·fe·s d’Etat se revendiquant à gauche ont été élu·e·s dans cette région. Huit ans après l’arrivée au pouvoir de Hugo Chavez et six ans après celle de « Lula » et de Nestor Kirchner, les politiques en matière de droits humains tardent à faire leur effet. Le Point fort du magazine 48 fait un tour d'horizon de ces pays. Dans ce numéro également un article sur le Népal, Guantánamo ou encore les Maldives qui ne sont pas juste un paradis pour les touristes.
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Cuba: le mouton noir
L’évolution de l’état de santé de Fidel Castro est classée «secret d’Etat», ce qui trahit certainement les craintes du régime. L’occasion de rappeler les sévères restrictions imposées à la liberté d’expression et d’association qui affectent des milliers de gens à travers le pays. -
Bolivie Les indigènes ont leur représentant
En Bolivie, l’ancien leader syndical aymara, Evo Morales, qui porte les espoirs de la majorité indigène, exerce la présidence depuis la mi-janvier 2006. Après une période de grâce de six mois, il affronte une série de turbulences. Et tolère mal les remarques critiques des associations de défense des droits humains. -
Paix fragile au royaume himalayen
Le Népal est ressorti meurtri de dix années de guerre civile. Ces fêlures planent dangereusement sur le processus de paix et de démocratie engagé depuis une année. La guerre civile est finie, mais la stabilité et la démocratie ne sont pas encore gagnées. Le pays se trouve à un moment charnière et l'équilibre entre les différents protagonistes reste fragile. -
«Indigne du début à la fin»
Gros scandale à Berlin: Murat Kurnaz, citoyen turc né en Allemagne, est resté prisonnier pendant quatre ans à Guantánamo, alors que la CIA, comme les services secrets allemands, le savaient innocent. En janvier, une commission d’enquête a tenu une audience dans la capitale pour juger de la culpabilité des autorités. -
Le Conseil fait attendre les victimes
Dans les couloirs du nouveau Conseil des droits de l’homme, les critiques commencent à se faire entendre: il est temps que l’institution cesse de se contempler le nombril et qu’elle commence à exercer sa tâche principale: défendre les droits humains.
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