N°53 - mai 2008: La traite des femmes
On estime que, dans le monde, deux millions et demi de personnes - principalement des femmes et des enfants - travaillent dans des conditions proches de l'esclavage après avoir été victimes de la traite. Point fort de ce magazine sur ce trafic très lucratif qui rapporte des milliards.
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Traite des femmes Le commerce des femmes
Face à l’ampleur de la traite des femmes, les Etats commencent à sortir de leur léthargie et à prendre des mesures. La Suisse n’a toutefois pas encore ratifié la Convention du Conseil de l’Europe contre la traite des êtres humains et certains cantons ferment les yeux sur ce fléau. -
Traite des femmes Une esclave pour 500 euros
En Europe, le trafic des êtres humains est une entreprise très rentable et finalement peu risquée pour les mafias. Une multitude de femmes sont tenues en esclavage pour satisfaire la demande toujours plus forte du marché du sexe. Tout commence souvent dans les pays de l’ancien bloc soviétique. -
Traite des femmes «Les victimes sont renvoyées chez elles»
En Suisse, un article du code pénal condamne la traite des êtres humains. Sept à dix condamnations ont lieu chaque année. Mais les victimes qui osent porter plainte sont le plus souvent renvoyées dans leur pays d’origine. Le point avec Joëlle Moret, du Forum suisse sur les migrations (SFM). -
Traite des femmes Sortir de l’enfer
La traite des êtres humains fait aussi des ravages en Suisse romande, tout près de chez nous. Quelques institutions accueillent et aident les victimes du trafic à sortir de cet enfer. Exemple à Genève, au «Coeur des Grottes», un foyer qui héberge des femmes en difficulté. -
Traite des femmes Le trafic oublié des femmes irakiennes
La guerre en Irak a dynamisé un trafic trop souvent ignoré: la traite et la prostitution des femmes. La précarité généralisée facilite le travail des réseaux illégaux qui recrutent des femmes pour inonder le marché du sexe. Echangées, humiliées, trompées, elles se retrouvent prisonnières au Kurdistan ou à Dubaï.
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