N° 54 - septembre 2008 - Agrocarburants: réservoirs pleins et ventres vides
Dossier: La culture des agrocarburants a des conséquences sociales désastreuses: des personnes sont chassées de leurs terres, d'autres sont exploitées dans les plantations ou perdent les bases de leur subsistance. L'accès aux denrées alimentaires est compromis en raison de l'augmentation des prix.
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Réservoirs pleins et ventres vides
Crise alimentaire mondiale, déplacements forcés, manque d’eau ou encore exploitation à la limite de l’esclavage, les agrocarburants ont eu des conséquences humaines et sociales désastreuses. Mais de nombreux gouvernements et les multinationales continuent à investir dans ces énergies, sources de profits juteux. -
Du sang sous les palmiers colombiens
Le bassin du fleuve Curvaradó, en Colombie, appartient légalement aux communautés noires qui le peuplent historiquement. Mais la loi n’a pas empêché les incursions paramilitaires et l’appropriation illégale de milliers d’hectares pour la monoculture de palme africaine. Reportage au coeur des monocultures. -
L’éthanol brésilien use la main-d’oeuvre
Le Brésil est l’un des principaux producteurs d’agrocarburants. Les travailleurs et travailleuses migrant·e·s se tuent à la tâche pour récolter la canne à sucre qui, transformée en éthanol, alimente les moteurs des voitures. Reportage dans l’Etat de São Paulo. -
«La rentabilité passe avant tout»
Au Mali, les biocarburants, comme le jatropha, sont utilisés de manière traditionnelle depuis longtemps. Ils servent à fabriquer du savon ou du carburant pour les lampes. Depuis quelques années, ils intéressent les multinationales. Le spécialiste malien Mamadou Goïta constate les effets pervers de leur industrialisation. -
L’Inde teste le jatropha
L’Inde expérimente la plante miracle sur les terres des plus pauvres. Le gouvernement indien a prévu de dédier douze millions d’hectares de terres dites «incultes» à la production de cultures telles que le jatropha et le karanj. Encouragé·e·s par l’Etat, les petit·e·s paysan·ne·s abandonnent leurs cultures vivrières et produisent pour les entreprises privées.
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