N° 56 - février 2009 - Congo: une guerre sans fin
C’est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale et personne ne s’en préoccupe vraiment. Victime de déplacements en série, de viols systématiques, de tueries, d’enfances brisées, la population congolaise est en première ligne de ce conflit qui dure depuis déjà quinze ans. Etat des lieux d’une population en détresse.
C’est le conflit le plus meurtrier depuis la Seconde Guerre mondiale et personne ne s’en préoccupe vraiment. Victime de déplacements en série, de viols systématiques, de tueries, d’enfances brisées, la population congolaise est en première ligne de ce conflit qui dure depuis déjà quinze ans. Etat des lieux d’une population en détresse.
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La fuite sans fin
Devant l’avancée des troupes rebelles, la population civile congolaise a préféré prendre la fuite et se réfugier en Ouganda. Plusieurs milliers de personnes s’entassent à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. Reportage, par Manon Schick -
Les civils en première ligne
La population civile de la région du Kivu subit depuis plus de quinze ans les combats entre les groupes rebelles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les conflits ethniques et les ressources minières empêchent jusqu’à aujourd’hui un règlement pacifique de la crise. -
Les femmes dans l’enfer du Kivu
Dans le Nord-Kivu, les femmes et les jeunes filles continuent d’être victimes de viols et d’agressions sexuelles commis par des membres de groupes armés et de forces de sécurité. Alors que le conflit disparaît des médias, Justine Masika Bihamba, fondatrice de l’ONG de défense des droits des femmes Synergie, jointe à Goma, nous dresse un état des lieux. -
Le calvaire sans fin des Pygmées de RDC
Expulsé∙e∙s de leurs forêts, victimes de malnutrition et de maladies, malmené∙e∙s par l’armée régulière et les rebelles, les Pygmées de RDC sont aujourd’hui privé∙e∙s de leur habitat, source de vie. Zoom sur un quotidien infernal passé sous silence. -
Tachkent Express
Sur fond de dictature au fort relent soviétique, l’Ouzbèke Mutabar Tadjibaeva a réussi à s’extraire des prisons de Tachkent pour recevoir le prix Martin Ennals des défenseurs des droits humains à Genève. Rencontre sur les bords du lac Léman avec une femme tenace et intense, la statuette à la main.
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