Partout dans le monde, la violence la plus commune à l’encontre des femmes est celle qui a lieu dans la sphère privée. Il s’agit d’un phénomène chronique, puisqu’une femme sur trois en est victime. Or dans de nombreux pays, cette violence n’est même pas criminalisée, justement parce qu’on considère qu’elle relève de l’ordre privé.
Le travail est l’autre domaine où les femmes subissent des injustices extraordinaires.En général, les filles réussissent mieux que les garçons à l'école, où elles ont bénéficié d’importantes avancées. Mais on les perd dans l’éducation tertiaire et les secteurs des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques. Et leurs compétences ne se reflètent pas dans la sphère professionnelle. Presque partout, elles occupent des fonctions moins élevées dans la hiérarchie, reçoivent moins d’argent et d’avantages.
Pourtant, les inégalités et les violences subies par les femmes ne sont pas une fatalité. Il faut en faire des enjeux de politiques publiques et définir un ensemble de mesures pour y remédier. Dans cette optique, les campagnes de sensibilisation qui décrédibilisent les comportements sexistes et s’attaquent aux stéréotypes qui affectent les femmes sont cruciales. Malheureusement, les propos extraordinairement vulgaires tenus par le nouveau président des États-Unis Donald Trump sur les femmes et révélés à l’ensemble de la planète lors de la campagne présidentielle, risquent d’alimenter de tels stéréotypes.