Dix pour cent des habitant·e·s les plus riches de la planète sont ainsi responsables de plus de la moitié des émissions de dioxyde de carbone, selon une étude de l’ONG Oxfam. À l'inverse, la moitié la plus pauvre du globe n’est responsable que de 10% des rejets de CO2. Et même si les émissions augmentent rapidement dans les régions en développement, une grande partie de ces émissions provient de la production de biens consommés dans d’autres contrées! De plus, facteur qui sous-tend la passivité des pays développés, les changements climatiques affectent en premier lieu les personnes qui vivent dans des zones en voie de développement.
Pourtant, les moyens d’agir des États sont connus. Accompagner les pays du Sud dans leur adaptation contre les effets inévitables du changement climatique: sécheresse, inondations, disparitions ou glissements de terrain. Prendre toutes les mesures possibles pour réduire les émissions de carbone dans les plus brefs délais. À cet égard, le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat représente une décision particulièrement irresponsable. Mais il serait trop simple de se contenter de pointer du doigt la énième aberration politique du bougre Trump. Nous tous et toutes, nos industries et nos États avons le devoir d’agir!