
AMNESTY N°97 Juin 2019 Violences sexuelles, le poids des représentations
En Suisse, le Code pénal ne définit toujours pas le viol sur la base de l’absence de consentement: si aucun moyen de contrainte (menace, violence, pression) n’a été utilisé, l’acte n’est pas considéré comme une infraction pour viol, même si la victime a clairement dit «non». Cette définition n’englobe pas tous les cas de viol et expose plus fortement les femmes aux violences sexuelles qu’une loi basée sur le consentement.
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Violences sexuelles, le poids des représentations Sommaire
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Violences sexuelles, le poids des représentations Édito
En libérant la parole des femmes, le mouvement #Metoo a rappelé à quel point les violences sexuelles sont répandues, n’épargnant aucun pays et aucun milieu social. -
Opinion Un néologisme absurde
En Europe, le dernier sursaut de solidarité en faveur des réfugié·e·s aura été pour les Syrien·ne·s. Et encore, endossé pour l’essentiel par l’Allemagne d’Angela Merkel. Elle en payera le prix fort. Son parti taclé par la droite nationaliste dans les Parlements régionaux, puis sa grande coalition brisée par l’entrée du parti d’extrême droite AfD au Bundestag. -
Violences sexuelles, le poids des représentations Seulement si c’est oui !
En Suisse, les victimes de violences sexuelles renoncent souvent à porter plainte. Leurs agresseurs restent ainsi impunis. Pour Amnesty International, il faut non seulement changer la loi, mais aussi les mentalités. -
Violences sexuelles, le poids des représentations La voie ardue de la justice
Les victimes de violence sexuelle qui s’adressent à la justice doivent se préparer à des questions critiques et à l’acquittement de leur agresseur. Trois professionnels du conseil nous racontent leur quotidien.
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