«L’ampleur du OUI nous a choqués, même si nous savions que nous ne pouvions pas gagner cette votation. En recommandant de glisser un NON dans l’urne, nous voulions éviter un nouveau démantèlement des droits des réfugiés», explique Manon Schick, directrice de la Section suisse d’Amnesty International.
Amnesty International continuera à s’engager en faveur d’une politique d’asile équitable et crédible. Cette politique doit comprendre une protection juridique pour toutes et tous les requérant·e·s, financée par l’Etat, des conditions de logement respectueuses de la dignité humaine, un encadrement professionnel et des programmes d’occupation. Car sur un point en tout cas, tout le monde est aujourd’hui d’accord : le système d’asile actuel nécessite des améliorations.